Consolidation générale sur l'obligataire, replis plus marqués sur les dettes périphériques.
Difficile d'attribuer le recul des dettes souveraines à un facteur particulier, en l'absence de la moindre statistique 'macro' ce lundi.

En Espagne, la banque centrale fournit une large fourchette d'estimation du PIB à fin 2020: entre -6,6% et -13,6%, avec un seuil médian à -10%, ce qui aurait un impact désastreux sur le déficit du pays et sur l'emploi.

Les 'Bonos' espagnols se retendent de +7Pts de base à 0,883% et s'en sortent mieux que les BTP italiens qui se dégradent de +14Pts à 1,93%, ce qui n'est pas très bon signe... mais la BCE a pour habitude d'intervenir quand la barre des 2,00% est dépassée, ou lorsque le 'spread' avec les Bunds franchit le cap de +250Pts.
Le Bund se retend un peu, de +2,5Pts vers -0,454%, nos OAT de +4Pts à 0,064%, les Gilts se trouvent à mi-chemin avec +3Pts de base à 0,333%.

Outre-Atlantique, Wall Street fait preuve d'une résilience remarquable après un gain de +26,5% sur l'échéance avril : le Dow Jones ne recède que -0,7 à -0,8% à mi-séance (contre -2% anticipé) et semble témoigner d'un certain appétit pour le risque.
Il est probablement très artificiel puisque la FED est à la manoeuvre et participe à l'arrachage des cours depuis 1 mois en fournissant des liquidités illimitées au marché... avec pas moins de 350Mds$ ce lundi disponibles sur le 'repo', une façon d'encourager Wall Street a bien démarrer l'échéance 'mai', malgré le krach historique dont se retrouvent victimes les détenteurs de contrats sur le pétrole 'WTI' : -52% vers 9.00$ !
Les T-Bonds participent donc à une scénario idyllique voulu par la FED: le Nasdaq évolue dans le vert, les T-Bonds également, avec un rendement en repli de -2,2Pts vers 0,633%.
Tout monte outre-Atlantique... en attendant de prochaines 'stats', mais rien d'important avant mercredi.

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