La hausse des marchés obligataires se poursuit et de nouveaux records absolus sont pulvérisés, avec l'enfoncement du plancher des -0,40% sur les Bunds (plancher de -0,443%), des -0,15% sur nos OAT (-0,186%) puis détente significative à 1,538% sur les BTP italiens contre 1,583% la veille.

Cette détente est à rapprocher d'une croissance nulle en Italie au 2ème trimestre.
Le Bund enfonce les -0,4% après un net recul du baromètre ZEW du moral des milieux d'affaire allemands la veille (de -21,2 à -24,5).
Les Bonos espagnols se détendent également de -6Pts à 0,29%.

Embellie un peu plus timide sur les 'Gilts' (-3Pts à 0,603%) alors que Boris Johnson a promis que s'il refusait d'appliquer le 'backstop' douanier réclamé par Bruxelles et adopté par Theresa May, il promettait de ne pas rétablir une frontière physique entre les 2 Irlande.

Même repli de -3Pts des taux longs US (T-Bond 2029) à 2,03%, de telle sort que l'écart avec le Bund se creuse encore et tutoie désormais +250Pts -et c'est aussi spectaculaire sur le '30 ans'- (entre 0,13% et 2,556%) alors même que la FED a confirmé qu'elle fera une annonce sur les taux.

Les chiffres du jour sont contradictoires avec la publication du PMI de Chicago qui plonge de 50,6 vers 44,4, en deçà du consensus: un argument de poids en faveur d'une baisse de taux de la FED pour prévenir une récession.

Inversement, le secteur privé américain a généré 156.000 emplois en juillet, selon l'enquête mensuelle d'ADP, score voisin du consensus qui visait +150.000.

Une embellie sensible par rapport aux 112.000 créations de postes privés enregistrées au mois de juin, chiffre révisé à la hausse de +10.000 par rapport à l'estimation initiale.
La bonne nouvelle du jour, c'est le recul du taux de chômage en Europe à 7,5%... mais il s'agit de la catégorie 'A' dont les critères d'éligibilité se restreignent de plus en plus.


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