Si l'on se fie aux marchés obligataires américains -qui affichent une nette détente des taux longs (-3,5Pts à 2.346%)-, les chiffres du jour seraient jugés rassurants à tout point de vue (croissance et inflation).

Cela ne saute pourtant pas aux yeux puisque si le CPI (prix à la consommation) ne décale que de +0,1%, le CPI 'core' (hors énergie) augmente de +0,2%, à +1,8% en rythme annuel.
Les ventes au détail ont augmenté de 0,2% en données séquentielles le mois dernier, mais de +0,1% hors auto (après +1,2% en septembre).
Sur un an, elles grimpent de +4,6% et sont dopées par les ventes de voitures neuves post-cyclones (ventes de détail en forte hausse de +1,9% en septembre selon le Département du Commerce).

L'indice 'Empire State' de la FED ralentit nettement (-10,8 à 19,4) mais ce chiffre ne constitue pas le reflet d'une dégradation de la santé du secteur manufacturier dans l'ensemble du pays.
Les stocks des entreprises américaines sont restés stables en rythme mensuel en septembre dernier, après une hausse de 0,6% le mois précédent (chiffre révisé de +0,7%).
En Europe, les dettes souveraines ont évolué en ordre dispersé, avec une légère détente de -2,5Pt sur les OAT (à 0,728%), sur les Bunds (à 0,372%) puis sur les 'Gilts' britanniques (-2,8Pts à 1,283%).

Dégradation en revanche sur les 'bonos' espagnols (+2,7Pts à 1,56%) et sur les BTP italiens (+0,7ts à 1,83%): il n'y a pas de fortes conclusions à tirer de cette séance, juste le constat que la 8ème baisse d'affiliée des actions en Europe ne suscite toujours pas de grande rotation sectorielle en faveur des bons du trésor.

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