- IBOVESPA un rallye de fin d’année intense, mais la prudence doit rester de rigueur
Hier soir, l’indice phare de la bourse de São Paulo clôturait à un niveau historiquement haut de 118 777 points atteignant même en cours de séance 119 027 points, son plus haut depuis janvier.
En séance, jeudi, l’indice Brésilien a atteint un plus haut depuis janvier 2020
Source : zonbourse.com
Une semaine empreinte d’optimisme puisqu’avant la hausse journalière d’hier (+0.46%), l’indice avait déjà connu deux séances haussières gagnant 1.35% mardi et 1.47% mercredi alors qu’à l’heure de la rédaction de ces lignes, l’indice gagne 0.44%.
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Toutefois, les opérateurs de marché s’accordent à dire que l’indice est relativement cher compte-tenu de la situation délicate que le Brésil traverse. Ainsi, Enrico Cozzolino, stratégiste marchés chez Daycoval Investimentos déclare que “s'il n'y avait pas de coronavirus et de réformes en cours (...) nous pourrions revenir au scénario de janvier, où il valait la peine d'en payer le prix”. Autrement dit, les fondamentaux des entreprises sont bons mais un climat important d’incertitude règne toujours. De plus, les bonnes performances de la place brésilienne sont en grande partie attribuables aux flux entrants de capitaux étrangers. Pour que ce rebond soit durable, le stratège affirme que des réformes économiques ainsi qu’une clarification sur le processus de vaccination sont nécessaires.
Les cinq sociétés les plus performantes de la semaine de l’indice IBOVESPA
- STOXX® Europe Strong Growth 20: à qui la Covid profite-t-elle?
L'indice STOXX® Europe Strong Growth 20 suit les 20 entreprises à la croissance la plus « pure » en Europe. La caractéristique de croissance de chaque entreprise est calculée en analysant 6 indicateurs fondamentaux, par exemple le rapport prix/bénéfices, le rapport valeur de marché/valeur comptable, le rendement des dividendes, la croissance des bénéfices.
Crise sanitaire oblige, les fameuses valeurs Covid sont particulièrement représentées dans cet indice. Le secteur de la santé représente à lui seul 41% du poids total de l’indice suivi par les fameuses “technos” avec 19% et par des valeurs de consommation cyclique avec 16% de l’indice. Au final, l’indice profite de ses caractéristiques pour prendre 21% depuis le début de l’année. Toutefois, il est important de noter qu’une telle performance ne vient pas sans risques, la volatilité de l’indice culmine à 29% sur la période.
Les cinq plus grosses entreprises de l’indice
- Trois pas de temps, trois ambiances mais le Nasdaq gagne à tous les coups
En cette fin d'année, un point coloré et en graphique sur quelques-unes des meilleures performances indicielles de l'année.
Dans cette première mouture, on constate aisément la suprématie du Nasdaq sur les autres indices (en données brutes, c’est-à-dire hors change), qui domine l'étonnant OMX 20 Danois et la Chine Continentale (en l'occurrence le CSI300). Le STOXX Europe 600 est à la traîne.
Suprématie du NASDAQDeuxième situation avec le parcours des mêmes indices depuis le 1er juillet. Le Nasdaq reste intouchable tandis que le S&P500 reprend du poil de la bête. Le CSI300 fait toujours bonne figure. Toujours rien à faire pour le STOXX Europe 600.
Le NASDAQ encore intouchable
- Les cinq indices les plus performants de la semaine
- Les cinq indices les moins performants de la semaine
source: zonebourse.com