Énergie : Malgré les multiples annonces de Pékin, qui s'efforce de relancer son économie, ce sont bien les craintes de récession qui l'emportent à court terme, pénalisant les cours pétroliers puisqu'une dégradation de l'activité économique s'accompagne nécessairement d'une contraction de la demande en pétrole. Le baril de Brent s'échange par conséquent en dessous de la ligne des 80 USD, tandis que la référence américaine s'enfonce lentement mais sûrement vers le seuil des 70 USD, niveau de prix qui correspond à la fourchette de la Maison Blanche pour ordonner une reconstitution des stocks nationaux, qui ont fondu comme neige au soleil cette année.

Métaux : Au sein du compartiment des métaux de base, tous les chemins mènent à Pékin. Autrement dit, lorsque l'Empire du Milieu va mieux, les cours des métaux aussi. Dans ce contexte, l'assouplissement de la politique sanitaire nationale ainsi que les nouvelles mesures de soutien en faveur de l'immobilier chinois ont boosté les prix des différents métaux au LME. Preuve en est, le cuivre s'échange au-dessus de 8500 USD la tonne métrique, le nickel bondit à 31000 USD, tout comme le zinc qui accélère à 3240 USD. Du côté des métaux précieux, l'or se maintient proche de ses récents sommets à 1796 USD.

Produits agricoles : Malgré une baisse du dollar, les cours des céréales ont peu varié cette semaine à Chicago. Le blé s'achète autour de 740 cents le boisseau, contre 644 cents pour le maïs.