Energie : Coup de mou sur les cours pétroliers, qui ont subi plusieurs vents contraires, à commencer par les données économiques mitigées en provenance de Chine, dont les importations de pétrole brut se sont contractées d'un peu plus de 1% en glissement annuel sur le mois de février. Ensuite, ce sont les déclarations de Jerome Powell qui ont pesé sur les cours des actifs risqués, dont le pétrole. Le président de la Réserve Fédérale a durci le ton en préparant les financiers à davantage de hausses de taux afin de tordre le cou à l'inflation. Les stocks hebdomadaires américains ont enregistré leur première décrue de l'année. Ils ont diminué de 1,7 million de barils alors que le marché s'attendait au contraire à une nouvelle progression de l'ordre de 1,3 million.  Au niveau des prix, Les cours du Brent de l'Europe du nord et du WTI américain cèdent du terrain à respectivement 81,80 et 75,70 USD le baril. Concernant le gaz naturel en Europe, le TTF de Rotterdam fait du surplace autour de 50 EUR/MWh.

Métaux : Les prix des métaux de base ont également emprunté le chemin de la baisse la semaine dernière. La dernière réunion annuelle du Parlement chinois n'a pas suscité d'engouement particulier. Les négociants s'attendaient certainement à l'annonce de nouveaux plans de relance susceptibles de grossir la demande en métaux industriels mais il n'en fut rien. Par ailleurs, Pékin a dévoilé une contraction de ses importations de cuivre sur les deux premiers mois de l'année de l'ordre de 10% en glissement annuel, de quoi miner un peu plus le moral des financiers. La tonne de cuivre se négocie autour de 8860 USD au LME, contre 22700 USD pour le nickel et 2300 USD pour l'aluminium. L'or de son côté reprend de la hauteur à 1880 USD. La Chine (encore elle), a une nouvelle fois augmenté ses avoirs en or avec un achat de 25 tonnes le mois dernier.  Par ailleurs, le retour de l'aversion au risque favorise les actifs refuges. 

Produits agricoles : Nouvelle séquence hebdomadaire de baisse pour les cours des céréales, et ce, malgré les avertissements du Bureau australien de l'agriculture, qui s'attend à une nette diminution de sa production agricole en raison d'un temps anormalement sec. A Chicago, le boisseau de blé s'échange en baisse à 670 cents, tout comme le boisseau de maïs à 610 cents.