La semaine dernière, les cours pétroliers ont enregistré une nouvelle séquence de baisse, portant les cours sous la barre des 100 USD le baril pour les références européenne et américaine. Les actions des pays membres de l'Agence internationale de l'énergie (EIA), qui vont libérer 60 millions de barils de leurs stocks, semblent porter leurs fruits. Rappelons que les Etats-Unis se sont engagés à puiser dans leurs réserves l'équivalent d'un million de barils par jour pendant six mois, soit un total de 180 millions de barils, un effort visant à freiner la hausse des prix de l'énergie et à compenser la baisse des approvisionnements en pétrole russe. En parallèle, les opérateurs surveillent de près l'évolution des mesures de confinement en Chine, synonyme d'une demande de pétrole comprimée.

Malgré des stocks qui peinent à se reconstituer, une offre toujours déprimée par des prix de l'énergie élevés en Europe et de nouvelles perturbations en Chine, les cours des métaux industriels ont perdu un peu de hauteur cette semaine. Le zinc, qui a récemment atteint un sommet de 15 ans, se négocie ainsi à 4280 USD. Le cuivre et l'aluminium s'échangent respectivement à 10385 et 3395 USD. Du côté des métaux précieux, le cours de la relique barbare tente de sortir de sa torpeur puisque l'once d'or se négocie actuellement à proximité de 1960 USD. 

Concernant les matières premières agricoles, la Commission Européenne s'attend à une progression de 1,5% de la production de blé au sein de l'Union européenne. Si cette augmentation semble modeste, les exportations devraient toutefois bondir de plus de 20% en glissement annuel. C'est le résultat de prix élevés, mais surtout du déclin de l'offre russe et ukrainienne sur les marchés mondiaux. A Chicago, le cours du blé se traite autour de 1060 cents le boisseau.