Conformité, conformité et conformité. La réunion de l’OPEP+ s’est déroulée en visioconférence hier. Le comité, qui se réunit tous les mois, examine minutieusement la reprise de la demande en pétrole afin d’ajuster sa politique de quotas pétroliers.

A ce titre, si les fondamentaux se sont améliorés au cours des derniers mois avec une réduction de l’écart entre l’offre et la demande mondiale, le cartel insiste sur la fragilité de la demande, sans pour autant annoncer de nouvelles mesures de restriction d’offres. Les échanges se sont concentrés sur le taux de conformité des membres de l’organisation, et plus particulièrement celui des mauvais élèves, qui doivent poursuivre la réduction de leur production pour compenser leur surproduction des derniers mois.

Berkshire Hathaway se diversifie dans l’or. Cette nouvelle n’est pas passée inaperçue, particulièrement chez les adulateurs du métal doré. La société d’investissement de Warren Buffett, Berkshire Hathaway, est entrée au capital du deuxième producteur mondial d’or, le canadien Barrick Gold. Cette participation s’élève à 564 millions de dollars. Le producteur jouit de la hausse des cours de l’or, lui permettant de pratiquement doubler son bénéfice semestriel en glissement annuel (à 357 millions de dollars en 2020 versus 194 l’année dernière).

Cours de bourse de Barrick Gold en UT hebdomadaire

Le cuivre au plus haut depuis 2018. Les prix du cuivre ont atteint leur plus haut niveau depuis plus de deux ans, stimulés par plusieurs facteurs : une baisse de la production (la conséquence d’une baisse globale des dépenses d’investissement des compagnies minières), des stocks bas, avec en toile de fond, un dollar US faible. Dans ce contexte et avec la reprise de la demande, la pression devient plus importante sur les prix.

Cours du cuivre depuis janvier 2019 - source LME