Nouvelle progression des cours pétroliers, qui ont enchainé leur quatrième semaine de hausse consécutive. Par conséquent, les prix du baril reviennent à quelques encablures de leur sommet de 2021, à 86 USD pour le Brent et 84 USD pour la référence américaine. L'environnement reste favorable à l'or noir malgré l'accélération de la pandémie à l'échelle mondiale. Baisse du dollar, problèmes d'approvisionnement, tensions géopolitiques et strict contrôle de la production de la part des pays membres de l'OPEP+, les planètes restent alignées en faveur du pétrole et du segment de l'énergie en général. Autre élément notable, les stocks commerciaux des Etats-Unis ont une nouvelle fois reculé et s'établissent désormais à leur plus bas niveau depuis octobre 2018.

Les prix des métaux industriels restent fermes. La Chine continue de stimuler la demande, en témoignent les dernières données mensuelles sur les importations de Pékin qui demeurent globalement dynamiques. Le nickel s'est démarqué en franchissant la barre des 22.000 USD la tonne métrique, un plus haut de 10 ans. L'Indonésie, véritable poids lourd de la filière, continue de presser les prix à la hausse en raison de sa volonté de taxer les exportations de ferronickel, le but étant de transformer les minerais de nickel localement. Concernant les métaux précieux, l'or et l'argent ont gagné du terrain, dans des proportions toutefois modestes. La relique barbare se négocie à 1820 USD, contre 23.10 USD pour l'argent.

Du côté des matières premières agricoles, l'USDA a révisé à la baisse ses estimations concernant la production mondiale de soja en raison d'une météo anormalement sèche en Amérique du Sud. L'agence entrevoit également une détente du marché du blé en raison d'une détérioration de la demande, qui devrait se matérialiser par une hausse des stocks américains. Les prix du blé ont ainsi cédé du terrain à Chicago, à 746 cents le boisseau.