Semaine du 4 au 11 Octobre 2020
Les marchés actions ont terminé la semaine en très forte hausse dans l’espoir que le législateur américain allait finir par voter des plans de relance ciblés. Pourtant, le Président Trump a soufflé le chaud et le froid tout au long de la semaine, indiquant sur Fox Business News que les pourparlers avec les démocrates avançaient bien, après les avoir interrompus peu de temps auparavant.
Le Dow Jones Industrial Average a ainsi bondi de +3.27% en dépit de l’absence de tout accord. Le S&P 500 a fait encore mieux avec une hausse de +3.84%, tandis que le Nasdaq Composite s’adjugeait une progression de +4.56%. Les petites capitalisations se sont envolées de +6.38% (Russell 2000), réduisant l’écart de rendement négatif accumulé avec les grandes valeurs depuis le début de l’année (écart qui reste toutefois conséquent : -9.48% au 9 octobre entre le Russell 2000 et le S&P 500).
Pour la première fois depuis début août, les 11 secteurs S&P ont évolué dans le vert, avec en tête les matériaux de base (+5.12% sur la semaine) et l’énergie (+5.00%, soutenue par le rebond spectaculaire des prix du brut – WTI en hausse de 9.58% -, l’ouragan Delta et la tempête tropicale Gamma menaçant la production américaine). Contrairement à la semaine dernière, l’immobilier pointait cette fois-ci en queue de peloton (+1.37%).
Les marchés européens ont également clôturé sur une belle remontée des cours, quoique plus modeste qu’aux Etats-Unis (MSCI EMU : +2.79%), la pandémie de coronavirus gagnant en intensité sur tout le continent et faisant clairement peser un risque sur la reprise économique, ainsi que l’a souligné la présidente de la BCE, Christine Lagarde.
Les marchés asiatiques ont parfaitement suivi le mouvement haussier (Shanghai Composite : +1.68%, KOSPI : +2.75%, NIFTY 50 : +4.36%, S&P/ASX 200 : +5.36%, NIKKEI : +2.56%), tout comme les marchés émergents (MSCI EM prenant +3.77%).
Sur le front des taux d’intérêt, l’emprunt d’Etat américain à 10 ans a vu son rendement passer de 0.70% à 0.78%, soit son plus haut niveau depuis juin 2020. Inversement, les indices de crédit se sont contractés. Les obligations de notation “investissement” ont progressé de +0.40% en Europe (+0.44% aux États-Unis ; les titres à haut rendement ont gagné +0.78% en Europe (+1.52% aux États-Unis), et la dette émergente a pris la palme avec un bond de +1.61% en devises locales.
Enfin, les prix de l’or ont enregistré une seconde semaine positive (+1%), en revenant largement au-dessus de la barre symbolique des $1,900 l’once vendredi (contrats à terme de décembre à $1,936.3 l’once). Parallèlement, la paire EUR/USD se négociait à 1.1815 en clôture, soit une variation hebdomadaire de +0.85%.
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