19.1.21 Global Flows Map

Semaine du 11 au 17 Janvier 2021

Après les annonces de deux responsables de la Federal Reserve mardi et le discours de Jerome Powell jeudi, il est de plus en plus évident que la banque centrale américaine va maintenir une politique monétaire ultra accommodante jusqu’à ce que l’économie ait effacé les conséquences de la pandémie de coronavirus, même si cela prendra du temps. La semaine a également été marquée par la présentation d’un nouveau programme de relance de 1900 milliards de dollars par le président élu Joe Biden.

Bien qu’il soit supérieur aux attentes du marché, les actions sont restées sous pression tout au long de la semaine. Les inquiétudes sur les mesures de confinements plus strictes, qui pourraient pénaliser encore plus l’économie, ont effectivement pesé sur les actions. Les dernières études publiées montrent d’ailleurs un effritement du sentiment des consommateurs outre-Atlantique (indice de l’Université du Michigan en baisse de 1.5 points à 79.2 sur janvier).

Le Dow Jones a ainsi perdu 0.91% sur la semaine, soit 284 points. Le S&P 500 a décroché de 1.48%, soit à peu près autant que le Nasdaq Composite (1.54%). Il est intéressant de noter que les petites valeurs ont à nouveau surperformé les grandes capitalisations boursières (Russell 2000 en hausse de +1.51%). On ne peut pas parler de décorrélation des rendements, mais l’écart de performance depuis le début de l’année est spectaculaire (+7.2% par rapport au S&P 500).

Sans surprise, les marchés actions européens ont clôturé en baisse (MSCI EMU : -1.25%) dans le sillage d’un durcissement généralisé des contraintes sanitaires, tandis que l’Asie affichait des résultats assez contrastés (Nikkei en hausse de +1.35% avec des commandes de machines outils en hausse pour le deuxième mois consécutif au Japon, mais KOSPI en baisse de -2.1% et Shanghai Composite quasiment inchangé : -0.10%).

Parmi les secteurs S&P, l’énergie a mené les débats (+3.13% WTD avec des prix du pétrole se maintenant à des niveaux élevés – WTI à 52.36 dollars le baril), suivie des segments défensifs tels que l’immobilier (+1.86%) et les services d’utilité publique (+1.06%). En revanche, les services de communication (-3.56%), la tech (-2.62%), les biens de consommation de base (-1.99%) et discrétionnaire (-1.88%) ont tiré le marché vers le bas. Il faut dire que les GAFAM ont fortement contribué à la correction des principaux indices (Facebook : -6.06%, Google-Alphabet : -3.91%, Apple : -3.72%, Microsoft : -3.17%, Amazon : -2.46%).

Du côté des marchés obligataires, les rendements des emprunts d’Etat ont très légèrement baissé après la hausse de début d’année (T-note américain 10 ans à +1.09%, Bund allemand 10 ans à -0.54%). Les obligations d’entreprises n’ont pas progressé (notation « investissement » : -0.09% en Europe, -0.16% aux Etats-Unis, haut rendement : -0.04% en Europe, mais +0.14% aux Etats-Unis ; dette émergente en devises locales : -0.23%).

Enfin, l’or a perdu un peu de terrain à 1829.90 dollars l’once (-0.30%), victime de la hausse du dollar (EUR-USD abandonnant -1.31%).

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19.1.21 Global Weekly Flows

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