12.7.19 Global Flows MapLe rally s’est poursuivi à Wall Street alors que Jerome Powell a laissé entendre, à l’occasion de son discours devant le Congrès, que la Réserve Fédérale restait ouverte à une réduction des taux, dès la fin du mois, répondant ainsi aux attentes des investisseurs.

Il n’en fallait pas plus pour que les principaux indices américains atteignent des plus hauts historiques et que les ETFs actions américaines enregistrent des souscriptions significatives. Le S&P500 cassait ainsi pour la première fois la barre des 3 000 points (3 013.77, +0.78% WTD), le Nasdaq composite progressait de 1.01% à 8 244.15 et le Dow Jones IA bondissait de 1.52% à 27 332.03. A contrario, les indices asiatiques et européens tombaient en territoire négatif (MSCI EMU: -0.86% ; Nikkei225: -0.28% ; Shanghai Composite: -2.67%).

L’énergie décrochait le titre de meilleur secteur de la semaine (+2.16%), l’EIA annonçant une baisse des stocks de brut américains trois fois supérieure aux attentes, sans parler de la tempête dans le golfe du Mexique qui a déjà réduit de plus de la moitié la production de pétrole sur la côte. Les contrats à terme WTI finissaient la semaine en hausse de 4.69% à $60.21 le baril.

A l’opposé, ce fût plus difficile pour le secteur de la santé (-1.43% WTD). Si les poids lourds américains de l’assurance santé décollaient (UnitedHealth Group en tête) après que l’administration Trump ait renoncé à les forcer à répercuter les rabais qu’ils obtiennent des fabricants de médicaments sur les prix facturés aux bénéficiaires du programme Medicare, en revanche les valeurs pharmaceutiques telles que Merck, Johnson&Johnson, et Pfizer piquaient du nez, cette décision les replaçant finalement en première ligne dans le cadre de la politique de baisse des prix des médicaments aux Etats-Unis.

Les services d’utilité publique et l’immobilier étaient également à la peine dans le sillage de la remontée des taux longs, l’emprunt d’Etat américain à 10 ans revenant à 2.12% contre 2.04% la semaine précédente. Les bons du Trésor à 3 mois n’offrent maintenant plus que 2.14%, contribuant eux-aussi à la repentification de la courbe des rendements. Même tendance en Europe où le Bund allemand à 10 ans passait de -0.36% à -0.21% et l’OAT de même maturité de -0.08% à +0.06%.

Enfin, il est intéressant de noter que l’or est revenu au-dessus des $1 400 l’once (à $1 412.20).

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