Semaine du 19 au 25 Juillet 2021

L’optimisme était de retour du côté des marchés actions cette semaine, grâce à des résultats d’entreprises plutôt flatteurs. Pourtant, les investisseurs avaient quelques raisons d’être inquiets face à la hausse spectaculaire du nombre de personnes ayant contracté le coronavirus. De très nombreux pays ont ainsi imposé de nouveaux couvre-feux et renforcé les mesures de confinement, pour tenter d’endiguer le très contagieux variant delta. Par ailleurs, les Etats-Unis ont enregistré une hausse inattendue des inscriptions au chômage avec 419’000 nouvelles demandes d’allocations du 11 au 18 juillet, alors que les analystes tablaient plutôt sur un chiffre de 350’000.

Malgré cela, les investisseurs ont préféré ne retenir que les bonnes nouvelles microéconomiques, en se tournant sans ambiguïté vers les actions. Le S&P 500 a gagné +1.96% d’une semaine à l’autre. Le Dow Jones Industrial Average a progressé de +1.08%, au-dessus des 35,000 points pour la toute première fois. Le Nasdaq a bondi de +2.84%. Les petites capitalisations ont mis un terme à une suite ininterrompue de trois semaines de pertes (Russell 2000 : +2.15%). En Europe, le MSCI EMU a établi un record historique à 148.02 (+1.82%). En revanche, les résultats ont été plus mitigés en Asie (Nikkei en baisse de -1.63%, Shanghai Composite en hausse de +0.31%, Kospi en baisse de -0.69%, S&P ASX 200 en hausse de +0.63%).

Sur le front des taux d’intérêt, les rendements des emprunts d’Etat se sont de nouveau contractés sous l’effet des mauvaises données sanitaires. Les T-Notes américains à 10 ans ont terminé la semaine autour de +1.28%, après être redescendus jusqu’à +1.14% lors de la session de mardi. Les rendements européens se sont inscrits dans la même mouvance, avec le Bund allemand à 10 ans proche de ses plus bas à -0.42% et l’OAT française de même échéance toujours ancrée en territoire négatif à -0.09%.

Résultats du deuxième trimestre au-dessus des attentes

La plupart des sociétés cotées ont publié des résultats supérieurs aux estimations des analystes. Cette tendance est parfaitement illustrée par les annonces de Snap (revenu en progression de +116.2% sur un an) qui ont enthousiasmé les investisseurs, en surpassant à la fois le consensus de Wall Street et les prévisions de l’entreprise. Du coup, l’action s’est envolée à $77.97 (+31.46% de variation hebdomadaire).

Dans ce contexte très favorable, la plupart des secteurs S&P ont gagné en momentum. Les services de communication ont mené la danse (+3.24%), notamment grâce à Facebook (+8.39% dans le sillage de Snap) et Google (+4.76%). Les biens de consommation discrétionnaire (+2.85%), les technologies de l’information (+2.77%) et la santé (+2.18%) se sont également très bien comportés. Seulement deux secteurs sont restés sous la ligne de flottaison : l’énergie (-0.39%) après que les stocks de pétrole aient augmenté de manière inattendue la semaine dernière outre-Atlantique, et les services d’utilité publique (-0.87%), en raison de prises de profits, ce secteur ayant été le plus performant sur les deux dernières semaines.

Rally obligataire sans fin

Rien ne semble stopper la baisse des rendements obligataires. Leur nouvelle chute, pour la cinquième semaine consécutive, a encore favorisé les obligations d’entreprise qui ont gagné +0.25% en Europe, et +0.13% aux Etats-Unis pour les notations « investissement ». Les titres à haut rendement se sont aussi revalorisés, quoique dans une moindre mesure (+0.02% en Europe, +0.10% aux Etats-Unis). En revanche, la dette émergente n’a pas réussi à repartir de l’avant (-0.46% en devises locales) sous l’effet d’un dollar un peu plus ferme vis-à-vis de la plupart des autres grandes devises (indice dollar en hausse de +0.24% à 92.912). Enfin, l’or a perdu de son lustre en abandonnant -0.55% (prix spot à $1’802.14 l’once).

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