- iShares Clean Energy (INRG) : le poids lourd du secteur (5,5 Mds$ d'encours au 29 avril), qui propose la réplication physique d'un portefeuille de 82 actions, pour des frais pas vraiment donnés de 0,65% et un système distributif. Parmi les détentions, Vestas, Orsted, Enphase, Iberdrola, Xcel Energy, Enel, Nextera, Solaredge, Plug Power… Il n'est pas dénué de lignes plus originales comme Flat Glass, McPhy, Encavis, Meyer Burger ou Albioma. L'Europe et les Etats-Unis pèsent chacun un peu moins de 40% du portefeuille. Attention, ce fonds est en dollars. Il suit le S&P Global Clean Energy Index.
- Lyxor New Energy (NRJ) : un ETF lui aussi largement prisé des investisseurs (1,1 Md€ d'encours au 29 avril), qui suit 54 sociétés présentes dans l'indice World Alternative Energy Total Return de RobecoSAM, qui n'intègre que des entreprises qui tirent au moins 40% de leurs revenus des activités liées aux énergies alternatives. Les principales positions sont Schneider Electric, Vestas, Carrier Global, Orsted, STMicroelectronics, Nibe Industrier, Enphase, Tdk, Solaredge et Cree. Les positions plus originales sont notamment Neoen, Arcosa, Boralex, Soitec, Algonquin Power ou Scatec. Un fonds en euro qui affiche 0,6% de frais et qui accuse un repli de 2% en 2021.
- L&G Hydrogen Economy (HTWO) : ce fonds récent est malgré tout déjà bien doté (375 M$ au 29 avril). Il se concentre comme son nom l'indique sur l'écosystème hydrogène. Il est libellé en dollars pour des frais de 0,49%. Son indice de référence est le Solactive Hydrogen Economy Index NTR, qu'il réplique physiquement avec accumulation des dividendes. Les principales positions sont Cummins, Daimler, Linde, Kolon, Air Products, Toyota, The Chemours Company, Johnson Matthey et Siemens. On y trouve aussi des dossiers plus novateurs comme McPhy, Ceres, Hexagon Composites, Nel ASA ou PowerCell. L'ETF a perdu 10% depuis sa création le 21 février dernier.