Pour UBS, le temps est venu d'acheter des actions émergentes. Pour son gérant, "les principaux drivers des actifs émergents vont être bien orientés au cours des prochains mois", entre un dollar qui pourrait s'affaiblir, une normalisation de la politique monétaire américaine correctement "pricée", des rendements et des cours du pétrole stables. De plus, UBS souligne que les récentes turbulences rencontrées par les marchés émergents n'ont pas particulièrement dégradé les fondamentaux de ces actifs.

Ainsi, les devises et les prévisions de croissance des pays émergents ont certes baissé mais le recul est resté limité. De plus, les estimations de bénéfices par action des entreprises ont plutôt progressé. Enfin, les actions émergentes sont toujours à leur "juste valeur" par rapport au niveau de la dette.

"Si nous avons raison, les actions émergents sont prêtes pour enregistrer un solide rallye donc nous sommes acheteurs. Des risques évidents perdurent tout de même : une hausse du dollar sur fond de crise italienne ou un choc d'inflation et une hausse des tensions commerciales", indique UBS.

Dans l'univers émergents, les stratèges font tout de même un tri. Ainsi, la composante EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) est passée de Souspondérer à Surpondérer dans le portefeuille d'UBS. Le gérant est particulièrement positif sur des pays comme la Pologne, la Hongrie, la Russie, tous trois Surpondérés. En revanche, la composante Amérique latine est rétrogradée à Souspondérer.