WASHINGTON/NEW YORK, 7 novembre (Reuters) - Les partisans de Joe Biden ont tambouriné, klaxonné et lancé des feux d'artifice dans plusieurs villes à travers les Etats-Unis samedi après que le candidat démocrate a remporté l'élection présidentielle à l'issue d'un coude à coude avec le président républicain sortant Donald Trump.

Quelques minutes après que les principales chaînes de télévision américaine ont annoncé la victoire de Joe Biden après quatre jours d'incertitude depuis la fermeture des bureaux de vote mardi, une foule a pris la direction de la Maison blanche pour des célébrations aux abords des grilles de sécurité, tandis que résonnaient au loin des feux d'artifice.

Près de la résidence présidentielle, plusieurs centaines de personnes ont formé une parade, chantant et dansant, avant de se diriger vers la Maison blanche en klaxonnant et en tambourinant.

Des cris de joie ont été entendus dans le hall de l'hôtel où sont logés les conseillers de Joe Biden. "Ça vaut chaque minute" d'attente, a dit l'un d'eux, alors que les équipes du candidat démocrate se félicitaient avec le coude ou avec des embrassades "virtuelles".

A New York, l'annonce du succès de l'ancien vice-président de Barack Obama a été accueillie par des cris de joie et des klaxons à Brooklyn. "Le cauchemar est terminé", a déclaré Andrew Ravin, 45 ans, tandis que son voisin Kenneth Henry, 51 ans, s'est réjoui de "pouvoir respirer à nouveau".

Dans l'est d'Atlanta en Géorgie, un bastion démocrate, les cris et les feux d'artifice se sont multiplié à mesure que se propageait l'annonce de la victoire de Joe Biden.

Emmi Braselton, 37 ans, graphiste freelance d'Atlanta, se promenait avec sa fille Sylvie, âgée de 2 ans, qui lui a demandé: "C'est quoi tout ça, maman ?"

"Je lui ai dit 'le gentil a gagné'. Et aussi, 'il y a désormais une femme à la vice-présidence'. Elle m'a répondu: 'Je veux être présidente'", a raconté Braselton. (Aram Roston et Ned Parker, avec Rich McKay, Trevor Hunnicutt, Ted Hesson, Humeyra Pamuk et James Oliphant; version française Jean Terzian, édité par Benjamin Mallet)