"Dans un communiqué publié lundi soir, le secrétaire d’Etat, John Kerry, a déclaré qu’il y avait des preuves concluantes que des armes chimiques ont été utilisées par le gouvernement syrien contre des civiles la semaine dernière et que c’était là une «obscénité morale» qui ne pouvait rester sans réaction.

Il a ajouté que le président Barack Obama était en train de consulter ses alliés pour déterminer la manière la plus appropriée de répondre à cette attaque.

Les investisseurs n'ont pas été insensibles à ce nouvel élément d'information. Les actions américaines ont reculé. Le Dow Jones a terminé la séance en baisse de 0,43%, le S&P 500 de 0,40% et le Nasdaq de 0,05%.

Ailleurs, dans le monde, les actions émergentes ont été particulièrement mises à mal.
Le Sensex indien a abandonné 3,16%. La bourse de Tel Avive a corrigé de 1,56%.

En Europe, vers 10h45, le Cac 40 enregistre une baisse de 1,47%, le Dax de 1,52%, le FTSE 100 de 0,76%. Pourtant, l'indice Ifo allemand, rendant compte du sentiment de confiance des entreprises au sein de la premier puissance européenne s'est élevé à son plus haut niveau depuis 16 mois en août, à 107,5 (contre 106,2 en juillet), battant le consensus.

Sur le marché du forex, les devises refuges, que sont le yen et le franc suisse ont eu tendance à s’apprécier contre le dollar américain et l’euro.
Parallèlement, les devises plus risquées comme le dollar australien et le dollar néo zélandais ont fait l'objet d'opérations de vente massives.

Les obligations des pays cœurs, Etats-Unis et Allemagne en premier lieu, davantage recherchées ont vu leur prix augmenter.

Le cours du Brent s'est accru de 0,05% sur fond de craintes d'une déstabilisation du marché de l'or noir. Le cours de l’or a récupèré 0,32%.
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