Bonjour. Il y a deux semaines j'ai présenté nos prévisions économiques de printemps. Aujourd'hui, nous en tirons les conséquences dans nos recommandations économiques par pays.

Ce paquet fixe en particulier l'orientation de la Commission pour aider les Etats membres de la zone euro à préparer leurs projets de budgets pour 2018. Il pose aussi donc les paramètres qui guideront notre analyse de ces projets de budgets en novembre prochain, via nos opinions.

Il représente une application intelligente de nos règles, et souligne l'importance de nos objectifs politiques de croissance et d'emploi tout en assurant la poursuite des efforts de consolidation budgétaire qui reste nécessaires pour plusieurs pays.

Car certes, la reprise est là : mais en même temps elle reste fragile et atypique. La preuve en est une inflation qui reste basse malgré la politique très accommodante de la BCE. C'est la preuve que nous avons un problème de demande en zone euro. Demander un ajustement trop important dans ces circonstances, pour plusieurs Etats-membres a la fois, risquerait d'être contre-productif sur le plan économique et serait incohérent avec notre priorité qui est de soutenir la croissance et l'emploi.

Sur le volet budgétaire, quelles sont donc les décisions prises aujourd'hui ?

D'abord, les bonnes nouvelles : nous proposons pour la Croatie et le Portugal l'abrogation de la Procédure de Déficit Excessif. Dans le cas de la Croatie, celle-ci a été ouverte peu après son adhésion à l'Union il y a quatre ans ; pour le Portugal, elle est ouverte depuis 2009.

C'est une belle reconnaissance des efforts accomplis par le peuple croate et par le peuple portugais ces dernières années pour sortir d'une crise qui a eu, dans les deux cas, un impact social tout a fait majeur.

Si le Conseil confirme ces recommandations le mois prochain, il ne restera que quatre Etats-membres dans le bras correctif du Pacte : je vous rappelle qu'en 2011 ils étaient 24 !

La Grèce a aussi ramené son déficit excessif au dessous de 3% en 2016 et 2017, conformément aux règles. Comme vous le savez, nous sommes en train de mener des discussions sur la clôture de la deuxième revue et sur la trajectoire de la dette à moyen et long terme - l'Eurogroupe en parlera dans quelques heures.

Etant donné que ces discussions sur les finances publiques grecques sont toujours en cours, la Commission a décidé de prendre la décision juridique d'abrogation de la procédure une fois que ces autres aspects seront clarifiés.

Mais je le redis clairement, les conditions prévues par le Pacte sont remplies par la Grèce.

En ce qui concerne les pays dans le bras préventif :

Pour la Belgique et la Finlande, nous avons publié aujourd'hui des rapports examinant les raisons pour le non-respect du critère de la dette - pour les connaisseurs du Pacte dans cette salle, des rapports 126.3.

Dans le cas de la Belgique, nous considérons qu'il n'est pas nécessaire déjà ce stade d'ouvrir une Procédure pour Déficit Excessif mais que des mesures additionnelles seront nécessaires cette année pour assurer le respect du Pacte dans la période 2016-2017. Je suis confiant que les autorités belges feront le nécessaire.

In the case of Finland, we underline that swift adoption and implementation of structural reforms increasing productivity and labour supply are key to enhance growth prospects and improve fiscal sustainability.In recognition of the importance of these structural reforms, the Commission intends to grant Finland the flexibility it has requested to support their implementation. We also propose to grant the flexibility requested by Lithuania, in view of the planned implementation of reforms of the pension system.

It also necessary today for us to issue an early warning to one Member State. This concerns Romania, where the outturn data for 2016 point to the existence of a significant deviation from the recommended adjustment path towards the medium-term objective. We are therefore proposing that the Council adopt a recommendation for Romania to take appropriate measures in 2017 with a view to correcting this deviation. It is the first time that the Commission applies this 'significant deviation procedure', which is designed to give the authorities the opportunity to take corrective action in order to avoid the opening of an excessive deficit procedure.

Turning to Italy: as you will recall we produced a 126.3 report in February and also highlighted at that time the need for further efforts to ensure compliance with the preventive arm of the Pact in 2017. The measures adopted, worth around 0.2% of GDP, enable us to project broad compliance and as such, no further procedural steps are needed at this stage. We will of course closely monitor developments: the Commission will re-assess Italy's compliance with the debt criterion based on our autumn forecast.

As regards the Macroeconomic Imbalances Procedure:

When we presented our country reports in February, for three of the Member States exhibiting excessive imbalances, we committed to review our assessment in May and assess whether any further procedural steps might be needed. These Member States were Italy, Cyprus and Portugal.

Our conclusion, based on a careful assessment of the National Reform Programmes submitted by these three countries, is that these are sufficiently ambitious to avoid us needing to take any further legal decisions today. The Commission will of course continue to monitor developments in these countries very closely and maintain a strong dialogue with the national authorities to support the implementation of these very important reform commitments.

And on that note that we are all ready to take your questions on today's package.

La Sté Union européenne a publié ce contenu, le 22 mai 2017, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le22 mai 2017 15:20:15 UTC.

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