New York (awp/afp) - Le groupe américain de médias et divertissement ViacomCBS a dépassé les attentes au deuxième trimestre, la demande pour les programmes de télévision et de streaming pendant le confinement compensant en partie la chute des revenus publicitaires et du cinéma.

Le chiffre d'affaires de la société, propriétaire des chaînes de télévision CBS, MTV, Comedy Central, Nickelodeon ou Showtime, des studios Paramount et Miramax, ainsi que de la maison d'édition Simon & Schuster, a au total reculé de 12% à 6,28 milliards de dollars, dépassant les 6,17 milliards prévus par les analystes.

Son bénéfice net a été divisé par deux, à 478 millions de dollars, selon un communiqué publié jeudi. Mais rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, il s'élève à 1,25 dollar, soit plus que les 96 cents attendus.

Les recettes publicitaires ont reculé de 27% sur un an en raison notamment de l'impact de la pandémie sur les entreprises en général ainsi que l'annulation ou le report de tournois de golf.

Le groupe, né fin 2019 de la fusion de Viacom et CBS, qualifie par ailleurs d'"insignifiantes" les recettes tirées des sorties de films en salle à cause de la fermeture des cinémas pendant la pandémie.

Quant au chiffre d'affaires de l'édition, il a baissé de 8% en raison principalement d'une baisse des ventes de livres, que la hausse de la demande pour les livres électroniques et audio n'est pas parvenue à compenser.

Les revenus tirés des chaînes de télévision et des plateformes de streaming de ViacomCBS ont en revanche augmenté de 2%.

Le nombre d'abonnés à ses services payants de streaming, CBS All Access et Showtime OTT, ont notamment augmenté de 13,5 millions à la fin du premier trimestre, à 16,2 millions, à la fin du deuxième trimestre.

La plateforme de streaming gratuite PlutoTV a de son côté fait grimper le nombre d'utilisateurs actifs de 24 millions fin mars à 26,5 millions fin juin.

L'action montait de 3,7% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance officielle à Wall Street.

afp/rp