"Nous devons être attentifs à un possible scénario de risques cumulés, dont la probabilité a récemment augmenté : un effet de rétroaction négatif dû aux menaces protectionnistes, aux mouvements défavorables des taux de change et à d'abruptes corrections sur les marchés financiers", a-t-il dit lors d'une conférence à New York.

"Une telle conjonction négative aurait pour effet de durcir les conditions financières et de détériorer les perspectives de croissance dans la zone euro", a-t-il ajouté. "L'orientation de notre politique monétaire devrait alors être adaptée en fonction de l'impact ultime sur les perspectives d'inflation."

(Jonathan Spicer, Véronique Tison pour le service français)