Les futures du Dow Jones sont en hausse de 0,04% mais ceux du S&P-500 sont en recul de 0,05%.

Les performances mitigées des places asiatiques, et en particulier chinoises, contribuent elles aussi à maintenir les investisseurs européens sur la touche. À Paris, le CAC 40 perd 0,2% à 5.569,23 vers 11h10 GMT. À Francfort, le Dax laisse 0,3% tandis qu'à Londres, le FTSE gagne 0,32%, soutenu par les valeurs de l'énergie dans un contexte de hausse des cours du brut et par Thomas Cook.

Le Dax et le CAC 40 avaient inscrit de nouveaux pics, de six mois et de 11 semaines respectivement, la semaine dernière.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 cède 0,2%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,31% et le Stoxx 600 0,22%.

Les résultats de sociétés seront sans doute le point fort de la semaine, avec l'accélération du nombre de publications aux Etats-Unis et les grandes entreprises européennes qui entrent en scène.

"Pour cette petite semaine, ce sont les résultats trimestriels qui devraient continuer à occuper les investisseurs au moins jusqu'au 26 avril prochain, date des publications des données préliminaires de la croissance du PIB du premier trimestre aux Etats-Unis, ainsi que la consommation des ménages et l'indice des prix américains", observe Thierry Claudé, directeur adjoint de Kiplink Finance. LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

Plusieurs valeurs composant le Dow Jones publient avant l'ouverture - Coca-Cola, Procter & Gamble, United Technologies, Verizon - ainsi que Twitter.

VALEURS EN EUROPE

La hausse du brut soutient les valeurs de l'énergie, dont l'indice Stoxx gagne 1,97%, la meilleure performance sectorielle de la journée pour le moment, sachant que la plupart des indices Stoxx sectoriels sont dans le rouge.

A Paris, le parapétrolier TechnipFMC gagne 3,36%, en tête des hausses du CAC 40. Total arrive en deuxième position, avec une hausse de 1,77% . Dans le même secteur, Royal Dutch Shell et BP prennent 2,11% et 2,33% respectivement en Bourse de Londres.

Faurecia évolue en baisse de 0,73% malgré un chiffre d'affaires trimestriel supérieur aux attentes, qui contraste avec des annonces plus moroses du concurrent Plastic Omnium qui lui cède 0,21%.

A Londres, Thomas Cook bondit de 16,25% après la publication d'informations de presse selon lesquelles le voyagiste a été contacté par plusieurs groupes intéressés par son activité de tour opérateur ou par l'ensemble de la société.

La plus forte baisse du Stoxx 600 est pour Umicore qui chute de 14,84%, le groupe belge de matériaux et de technologies ayant lancé un avertissement sur ses résultats annuels à cause de retards dans le développement de véhicules électriques et du stockage d'énergie.

TAUX

La hausse des cours du brut, de par son caractère inflationniste, alimente la hausse des rendements obligataires.

Le Bund à 10 ans gagne 2,3 points de base à 0,047%.

Le rendement de l'équivalent italien prend 9,6 points de base à 2,69%, Eurostat ayant annoncé que la dette italienne, tout comme la grecque, avait augmenté l'an passé, tranchant avec la tendance générale de la zone euro. La revue de la dette italienne par Standard & Poor's vendredi prochain suscite par ailleurs quelques appréhensions dans un tel contexte.

L'écart de rendement entre les deux emprunts est de 264,20 points de base.

CHANGES

La volatilité est totalement absente sur le marché des changes où les pétro-devises ne bénéficient plus de la montée des cours de l'or noir, contrairement à lundi: le dollar canadien perd 0,22% et la couronne norvégienne 0,26%, alors que les deux monnaies avaient monté la veille.

Le dollar pour sa part se maintient près d'un plus haut de trois semaines face à un panier de devises, gagnant 0,06% à 97,344.

L'euro se traite à 1,1247 dollar, en repli de 0,07%.

PÉTROLE

Les cours du brut restent soutenus par la décision du gouvernement américain de mettre fin la semaine prochaine à toutes les exemptions aux sanctions imposées aux importations de brut iranien.

Les capacités inexploitées d'autres producteurs tels que l'Arabie saoudite font que le marché pourrait s'accommoder d'une réduction de l'offre iranienne.

Avant la ré-imposition des sanctions américaines l'an passé, l'Iran était le quatrième producteur de l'Opep, avec une production de l'ordre de trois millions de barils par jour (bpj). Selon des sources professionnelles, elle est de moins d'un million de bpj ce mois-ci.

(Édité par Marc Angrand)