L'indice Dow Jones gagne 64,10 points, soit 0,24%, à 26.850,78 points et le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,26% à 2.980,75 points, touchant un record historique en séance pour la deuxième fois de la semaine.

Le Nasdaq Composite prenait 0,25% à 8.129,57 points à l'ouverture.

Les espoirs de baisse des taux sont liés à la crainte d'une récession mondiale face aux tensions commerciales persistantes malgré la trêve conclue samedi entre Washington et Pékin.

La nomination de la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE) conforte ces anticipations.

Le rendement de l'obligation du Trésor américain à 10 ans est tombé au plus bas depuis novembre 2016 et le 10 ans britannique sous le taux directeur de la Banque d'Angleterre (BoE) pour la première fois en dix ans.

Sur le marché à terme des taux, les traders estiment à 25% la probabilité que la Fed abaissera son objectif de taux d'un demi point de pourcentage lors de sa reunion des 30 et 31 juillet.

L'annonce par le cabinet ADP de créations d'emplois dans le privé nettement inférieures aux attentes, à 102.000 contre 140.000 attendus, a peu d'impact sur les cours.

A contrario, les inscriptions au chômage ont baissé plus fortement que prévu la semaine dernière.

Aux valeurs, le fabricant de semi-conducteurs Broadcom, qui est en discussions avancées pour racheter le spécialiste de la cybersécurité Symantec, recule de 2,52%. Symantec s'adjuge plus de 14%.

Les investisseurs attendent l'indice ISM des services et les commandes à l'industrie, tous deux à 14h00 GMT, avant que la Bourse de New York ne ferme ses portes à 19h00 jusqu'à vendredi pour cause de fête nationale (Independence Day).

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)