L'indice Dow Jones gagne 63,99 points, soit 0,29%, à 21.775. Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,13% à 2.481,05 et le Nasdaq Composite prend 0,42% à 6.449,67.

La Fed, à la suite d'une réunion de politique monétaire de deux jours, a laissé sa politique monétaire inchangée, tout en disant qu'elle allait normaliser "relativement vite" son bilan, gonflé par des années de rachats d'actifs obligataires, signalant par là sa confiance en l'économie du pays.

Cela veut dire que la Fed reste sur un biais accommodant, estiment les marchés qui évaluent désormais la probabilité d'une hausse des taux d'intérêt en décembre à 38% contre 50% avant la réunion de la banque centrale américaine.

Dans le domaine des statistiques, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis mais restent à un niveau témoignant d'un resserrement du marché du travail.

Contre toute attente, les commandes de biens d'équipement ont baissé en juin aux Etats-Unis mais une cinquième hausse mensuelle d'affilée des livraisons donne à penser que l'investissement productif a soutenu la croissance économique au deuxième trimestre.

Sur le marché des changes, pas de mouvement notable pour le dollar après ces indicateurs. La billet vert grignote 0,05% face à un panier de devises de référence.

Du coté des résultats d'entreprises, un tiers des sociétés composant le S&P ont annoncé leurs résultats trimestriels. D'après Thomson Reuters I/B/E/S, les bénéfices sont attendus en hausse de 9,9% au deuxième trimestre contre 8% prévus au début du mois.

"Les résultats des entreprises ont sans doute pris plus d'importance ce trimestre en raison de l'incapacité de Donald Trump à concrétiser, jusqu'à maintenant, le programme en faveur de la croissance qui lui a permis de gagner la Maison blanche en novembre", observe Craig Erlam, analyste marchés chez Oanda.

Parmi les plus fortes hausses du S&P, Facebook gagne 4,87% à un plus haut historique, après avoir fait état mercredi de résultats trimestriels supérieurs aux attentes, le géant américain des réseaux sociaux ayant réussi à attirer toujours plus d'annonceurs vers son application mobile et sa pièce maîtresse Facebook News Feed.

Le secteur des technologies gagne 0,57%.

A l'inverse, le site de microblogging Twitter chute de 12,85% alors que le nombre de ses usagers actifs a stagné au deuxième trimestre, le réseau social souffrant de la concurrence de Facebook et de Snapchat, l'application de messagerie de Snap.

Plus forte progression du Dow Jones, Verizon avance de 6,15%. Le premier opérateur mobile américain a annoncé un chiffre d'affaires trimestriel supérieur au consensus grâce à une croissance du nombre d'abonnés, séduits par l'illimité, dans un marché mobile américain qui arrive à saturation.

Brystol-Myers Squibb abandonne 6,90% après avoir publié une contraction de son bénéfice au deuxième trimestre alors que les coûts de la recherche et du développement se sont accrus.

Whirlpool cède plus de 5% après avoir fait état de chiffres du deuxième trimestre moins bons que prévu.

Paypal a annoncé mercredi des résultats trimestriels meilleurs que prévu et relevé sa prévision de bénéfice annuel, la montée en puissance de partenariats stratégiques noués par le spécialiste de systèmes de paiement ayant augmenté le nombre des volumes traités. Le titre prend 2,77%.

Sur le marché pétrolier, les cours du brut évoluent vers des plus hauts de huit semaines, portés par des données montrant une baisse beaucoup plus marquée que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis.

En Europe, où l'attention est principalement focalisée sur les résultats d'entreprises, les indices boursiers sont orientés à la baisse.

(Tanya Agrawal, Laetitia Volga pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)