Wall Street a fini au plus haut, et tout comme sur le CAC40, la séance s'est achevée sur une montée en chandelle de dernière minute permettant d'établir de nouveaux records absolus de clôture.

Ce 'coup de pouce' purement algorithmique semble avoir eu comme seul but de permettre au Dow Jones de sortir du rouge au coup de cloche final et d'afficher -pour le symbole- un 'gain' de +0,02% à 27.681 (nouveau record absolu de clôture, pour un score de +0,8% hebdo).

Le Nasdaq (+0,48%) a même clôturé à 22H01 sur un rarissime 'gap' entre 8.473 et 8.475 (contre 8.467 à 21h59).
Près de 90% de la performance de la semaine (+0,5%) s'est matérialisée entre 21H et 22H.
Pour le S&P500, même phénomène d'accélération de fin de séance et record absolu de clôture à 3.093Pts (+0,9% hebdo).
Le 'VIX' qui lui est associé a reculé de -5,2% vers 12,05, son niveau le plus extrême (en terme d'appétit pour le risque) depuis la période du 7 au 14 avril dernier).
Le Russel-2000 finit au plus haut de la semaine avec +0,5% à 1.598,5.

A l'inverse, le marché obligataire US se dégrade avec un T-Bond qui flirte avec les 1,95% (1,945% vendredi soir) et qui se tend de +23Pts sur la semaine (et de +50Pts en 2 mois puisque le plancher était de 1,45% début septembre).

Pour tenter d'expliquer l'absence de toute prise en considération de la hausse des rendements, les opérateurs citent Donald Trump, affirmant qu'un 'trade deal' avec la Chine se signera aux Etats Unis.

Mais ce coup de 'comm' distillé juste à l'ouverture de Wall Street n'avait pas pris: à mi-séance, les indices restaient complètement figés autour du point d'équilibre avec -0,1% pour le Dow Jones et un gain symétrique pour le Nasdaq... le S&P500 affichant un score parfaitement nul.

Donald Trump n'a donné aucune précision ni sur la date ni sur le périmètre de l'accord, et surtout, Pékin n'a pas obtenu une suppression simultanée des surtaxes douanières puisqu'il s'y est opposé (cela, il l'a bien précisé).

Dans ces conditions, la Chine ne signera rien, ce sera donc à Trump de faire le 'geste' qui débloque la situation.
Pékin exige une levée des sanctions douanières US pour négocier un accord, Washington veut signer l'accord contre des engagements chinois préalables, lesquels ont toujours considéré cette condition comme inacceptable.

Le calendrier économique était quasi désert vendredi, à part l'indice de confiance des consommateurs du Michigan qui ressort en légère hausse à 95.7 contre 95.5 en octobre.

Côté valeurs, Walt Disney (+3,6%) fut la locomotive du Dow Jones, Microsoft affichant +1,2%: ceci a compensé le lourd repli d'Exxon (-3,3%) et de Boeing (-1,9%).
Le Nasdaq a grimpé dans le sillage de Regeneron +4,7%, Qualcomm +4,5%, Mylan +3,5% ou Incyte +2,8%.
Le semi conducteurs ont corrigé, à l'image de Broadcom -3,1%, Micron -2,5%, Western Digital -2,3%.

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