Le Nasdaq affiche en 2019 un gain de 32% et le S&P de 29%, soit leurs plus fortes hausses annuelles depuis 2013, grâce entre autres aux trois baisses de taux d'intérêt de la Réserve fédérale et au regain d'optimisme entourant le commerce mondial qui éloigne le spectre d'une récession.

Le Dow Jones a gagné quant à lui 22%, sa plus forte progression depuis 2017.

"L'avancée des discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine ainsi que les élections de décembre au Royaume-Uni qui facilitent sa sortie de l'Union européenne ont soutenu le sentiment des investisseurs, mais les perspectives de l'année prochaine sont moins folichonnes", déclare David Kelly, chef de la stratégie mondiale chez JPMorgan Asset Management.

"C'est une année que tout le monde va célébrer", a-t-il ajouté.

Pour sa dernière séance de 2019, le Dow Jones a progressé de 76,3 points à 28 538,44, le S&P-500, plus large, de 9,49 points, soit 0,29%, à 3 230,78 points et le Nasdaq Composite de 26,61 points (+0,30%) à 8 972,60 points.

Les échanges étaient une nouvelle fois peu nourris et les marchés ont réagi modérément à l'annonce, peu avant l'ouverture, par Donald Trump de la date de la signature de la première phase de l'accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine, prévue le 15 janvier à la Maison blanche.

par April Joyner