New York (awp/afp) - La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé peu après l'ouverture mercredi, dans le sillage d'une série d'indicateurs de bonne tenue sur l'économie américaine et dans un marché aux échanges limités à la veille de Thanksgiving.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, reculait vers 14H45 GMT de 0,02%, à 28.123,00 points, après avoir démarré en légère hausse.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, s'appréciait de 0,14%, à 8.415,25 points, et l'indice élargi S&P 500 de 0,06%, à 3.145,75 points.

Les trois grands indices de la Bourse de New York étaient montés tranquillement à des niveaux inédits mardi, soutenus notamment par la progression de quelques groupes de la distribution: le Dow Jones avait gagné 0,20% et le Nasdaq 0,18%.

Mercredi, la croissance de l'économie américaine au troisième trimestre a été révisée en hausse, à 2,1% en rythme annuel, selon une nouvelle estimation du gouvernement.

La consommation, locomotive traditionnelle de la croissance puisqu'elle représente 70% du Produit intérieur brut (PIB) américain, est notamment restée soutenue (+2,9%).

Les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont, de leur côté, légèrement rebondi en octobre, contrairement aux attentes des analystes.

Cette série de statistiques "est meilleure que prévu", a observé Christopher Low, de FTN Financial. "Mais c'est moins un signe de solidité que la confirmation que l'économie piétine", a-t-il ajouté.

"La croissance du PIB a été gonflée par la constitution de stocks en prévision d'une grève (chez General Motors, NDLR), tandis que les commandes de biens durables ont augmenté suffisamment pour indiquer que la demande, au mieux, se stabilisait sans baisser plus", a-t-il expliqué.

"Dans l'ensemble, ce ne sont certainement pas des mauvaises nouvelles, mais il n'y a pas de quoi s'exciter non plus".

La banque centrale américaine publiera en cours de séance son rapport périodique sur la santé de l'économie du pays, le Livre beige.

Pesant sur le Dow Jones, dont il est le membre le plus influent, Boeing reculait de 1,36%. Des sources proches du dossier ont indiqué à l'AFP que des anomalies plus importantes que prévu affectent le 777X et pourraient retarder davantage l'arrivée de ce long-courrier dans le ciel mondial, un nouveau coup dur pour le groupe déjà englué dans la crise du 737 MAX.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans de la dette américaine évoluait à 1,764%, contre 1,741% à la clôture mardi.

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