New York (awp/afp) - Wall Street hésitait mardi peu après l'ouverture dans le sillage de résultats d'entreprises mitigés, et avant la publication des comptes très attendus d'Apple à la clôture.

Vers 15H30 GMT, l'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, prenait 0,30% à 24.602,03 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, reculait de 0,38% à 7.058,79 points.

L'indice élargi S&P 500 cédait 0,07% à 2.641,95 points.

Les plongeons des titres Caterpillar et Nvidia avaient fortement pesé sur la tendance lundi après des résultats financiers inférieurs aux anticipations, dans un contexte de ralentissement de l'économie en Chine: le Dow Jones avait perdu 0,84% et le Nasdaq 1,11%.

Après avoir rebondi légèrement à l'ouverture mardi, les indices digéraient les nombreux résultats d'entreprises, en alternant les passages dans le vert et le rouge.

Au rang des sociétés à l'honneur peu après l'ouverture, le géant pharmaceutique Pfizer prenait 1,32%, le conglomérat qui fabrique notamment des rubans adhésifs 3M avançait de 3,20%, le fabricant d'éléctroménager Whirlpool progressait de 4,19%, l'entreprise de défense Lockheed Martin gagnait 1,21% et le fabricant d'imprimantes Xerox s'octroyait 9,05%.

Faillite de PG&E

Harley-Davidson (-4,29%), Verizon (-3,18%) et le fabricant du Botox Allergan (-7,32%) reculaient à l'inverse après avoir fait part de résultats jugés décevants.

Alors que le marché digérait ces comptes, les regards étaient déjà tournés vers les chiffres trimestriels du géant technologique Apple (+0,28%), qui doivent être publiés à la clôture.

Au début du mois, la marque à la pomme avait pris tout le monde par surprise en prévenant, fait rarissime, que son chiffre d'affaires et ses ventes d'iPhone avaient été plus mauvais que prévu sur les trois derniers mois de 2018, le premier trimestre de son exercice décalé.

Mardi, Apple a essuyé un nouveau coup dur: une faille permettant d'espionner les utilisateurs de FaceTime, son application d'appels vidéo, a été découverte.

Parmi les autres valeurs du jour, le fournisseur d'énergie Pacific Gas and Electric Company (PG&E), mis en cause dans des incendies meurtriers en 2017 et 2018 en Californie, a annoncé mardi sa faillite en se plaçant sous la protection du "chapitre 11", une disposition de la loi américaine qui permet à une organisation de continuer à fonctionner normalement à l'abri de ses créanciers et à restructurer sa dette. Son titre gagnait 7,24%.

Le géant américain des puces électroniques Intel a annoncé son intention de développer son site de production en Israël, des ministres israéliens annonçant que la société allait investir 40 milliards de shekels (quelque 9,5 milliards d'euros) dans une nouvelle usine. Son cours de Bourse reculait de 0,03%.

La séance était marquée par l'ouverture d'une réunion de deux jours de la banque centrale américaine (Fed), à l'issue de laquelle aucune hausse de taux n'est toutefois attendue.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt sur la dette à dix ans évoluait à 2,730%, contre 2,744% lundi à la clôture, et celui à 30 ans à 3,063%, contre 3,066% la veille.

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