Wall Street avait une belle occasion de se redresser et s'est empressé de la saisir : la séance à New York a tenu toutes ses promesses, notamment le Nasdaq qui engrange +1,5% (à 7.974).
Il n'a d'ailleurs pas fini au plus haut car à 2 heures de la clôture, il tutoyait de nouveau les 8.000.

Belle performance également du S&P500 (+1,3%) ou du Dow Jones (+1,25% à 26.362 qui double la mise en 48H et se retrouve au plus haut depuis le 8 août) : les 3 principaux indices ont réduit de moitié leur perte en 48H (à environ -2% sur le mois écoulé).

Le regain de confiance des investisseurs 'actions' a été motivé par la confirmation de la poursuite de 'pourparlers' commerciaux sino-américains (d'où l'espoir d'une désescalade des tensions entre ces 2 pays) alors qu'un tweet rageur de Donald Trump contre Pékin pourrait tout balayer à n'importe quel moment.
Mais nous sommes maintenant habitués au rallye de fin de mois calendaire de Wall Street et Donald Trump le sait pertinemment : il serait malencontreux de doucher des marchés qui ont envie de monter et d'effacer les mauvais souvenirs du tout début puis de la mi-août.

On retrouve le sentiment que tous les actifs financiarisés renouent avec leur dynamique haussière, grâce en soit rendue aux taux ultra bas qui rendent -en relatif- les actions attractives malgré des niveaux de valorisation astronomiques (en absolu).

Tout n'a cependant pas été radieux sur le front macro-économique: les promesses de revente de logements ancien aux Etats-Unis chutent de façon inattendue (-2,5% à 105,6) selon les chiffres de la NAR (National
Association of Realtors).
Les économistes s'attendaient en juillet à un score inchangé par rapport au mois précédent.
Sur 12 mois 'glissants', les promesses de vente accusent également un repli (-0,3%) qui constitue un premier signal d'inflexion conjoncturel dans l'immobilier aux USA, malgré des taux hypothécaires ultra bas (1,95% sur '30 ans' et même 1,90% avant hier).
Le chiffre le plus attendu du jour, c'était la 2ème estimation du PIB américain qui ressort comme prévu à +2% en rythme annuel (contre +2,1% initialement) et le Département du Commerce précise que les dépenses des ménages ont bondi de +4,7% contre +4,3% au 'T2', ce qui constitue le meilleur score depuis le T4 2014.

Par ailleurs, l'indice de prix PCE a augmenté de 2,3% au deuxième trimestre, à comparer à une hausse de 0,4% au premier. Hors alimentation et énergie, ce taux est passé de +1,1% à +1,7% d'un trimestre sur l'autre.

Le Département américain du Travail annonce ce jeudi avoir dénombré 215.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, contre 211.000 la semaine précédente (chiffre révisé de 209.000).

Ni les S&P500, ni les T-Bonds n'ont réagi de façon marquée à ces 3 chiffres et les T-Bonds ont vu leur rendement se retendre légèrement de +2,3Pts à 1,505%.

Les leaders de la hausse du jour à Wall Street se recrutaient surtout parmi les bancaires et les semi-conducteurs avec AMD +2,2%, Intel +2,4%, Broadcom +2,7%, Qualcomm +2,8%, Applied Materials et Western Digital +3,1%, Micron +3,5%, Nvidia +3,6%.

Côté financières, nette reprise pour Wells Fargo +1,6%, Bank Of America +1,8%, Morgan Stanley et JP Morgan +2,3%, Citigroup +2,5%, SVB Financial +3,5%.


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