Wall Street a terminé sur une note contrastée, et pour l'une des premières fois depuis 1 mois, c'est le Nasdaq qui sous-performe les indices historiques... et même assez nettement.

Pourtant, rien ne laissait présager une telle issue puisque le Nasdaq gagnait +0,2% vers 17H (inscrivant un nouveau record absolu à 11.126) mais chutait de -1,2% à mi-séance, avant d'en terminer à -0,87% à -11.010.

Pas de 8ème hausse d'affilée pour le Nasdaq mais une 6ème progression pour le Dow Jones (+0,17%) et le S&P (+0,06% à 3.351, toujours plus près de son zénith) : c'est donc un carton plein hebdo avec des gains de +3,8% pour le Dow Jones, +2,5% pour le 'S&P', meilleure semaine boursière depuis début juillet.

Wall Street s'inquiète peut-être enfin du regain des tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et la Chine, lesquelles se sont encore exacerbées après la signature, par le président américain Donald Trump, de décrets interdisant aux résidents américains de réaliser toute transaction avec la maison-mère de l'application vidéo TikTok, mais il menace aussi de bannir le téléchargement l'application d'échange en ligne Wechat de Tencet (de loin N°1 en Chine).

Autre motif d'inquiétude, le Congrès tarde à voter les mesures de soutien à l'économie US, ce qui devrait amener Donald Trump à prendre dès ce weekend plusieurs mesures par décret concernant la suspension des expulsions, le financement des soins, etc.

James Hatzius, le stratège en chef de Goldman Sachs demeure optimiste : au-delà des petits nuages du court terme, le marché restera conditionné par le soutien de la FED puisqu'il anticipe des taux zéro jusqu'en 2025 et une poursuite des achats d'actifs ('QE'), bien au-delà d'un éventuel 'retour à la normale' en matière de croissance.

Le rapport NFP sur les créations d'emplois US du mois de février s'avère 'meilleur que prévu' (ils le sont tous depuis avril) avec 1.763 millions de créations d'emplois, contre 1.5 million anticipé en moyenne.

Cela représente une division par plus de 3 par rapport aux 4.791 millions d'emplois (révisé en baisse de 4.8 millions, un écart marginal) du mois de juin. Les chiffres de mai sont révisés en légère hausse, de 2,699 à 2,725 millions.

Le taux de chômage a reculé de vers 10.2%, contre 11,1% en juin et 10.6% anticipé (à comparer à un pic de 14,7% en avril).

Enfin, les salaires horaires moyens ont progressé de +0,2% contre-0,5%, le taux de population active s'établit à 61,4%.

Enfin, pour l'anecdote, les stocks des grossistes ont diminué de -1,4% au mois de juin.

Côté valeurs, le Nasdaq a été plombé par les replis de poids lourds comme Amazon et Microsoft -1,8%, Apple -2,3%, Adobe -3%, Uber -5%, Activision et JD.Com -5%, Illumina perd -11%.


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