C’est une semaine que Wall Street n’est pas prêt d’oublier. Jeudi et vendredi, les bourses mondiales ont plongé suite à l’annonce faite par Donald Trump des droits de douane réciproques. Des tariffs qui font craindre aux investisseurs une récession, en particulier aux Etats-Unis.

Ainsi, Wall Street s’est retrouvé en première ligne du sell-off. Sur les deux seules séances de jeudi et vendredi, le S&P 500 a perdu 10.53%, le Nasdaq 9.1% et le Russell 10.7%. C’est la quatrième pire séquence de deux jours depuis la création du S&P 500 en 1957. Sur le podium on retrouve la pandémie de Covid en 2020, la faillite de Lehman Brothers en 2008 et le krach de 1987.

Et pour continuer sur les chiffres qui font peur, rien de tel que de faire le décompte de la capitalisation boursière détruite. C’est 6 600 milliards de dollars de capitalisation qui ont été effacés en deux séances, un montant record. Et par rapport au 17 janvier - dernière clôture avant l’investiture de Donald Trump – l’addition s’élève à 11 000 milliards de dollars.

En effet, la correction des indices américains avait déjà commencé depuis quelques semaines. Par rapport à leur dernier record, marqué le 19 février, le S&P 500 et le Nasdaq 100 sont en baisse de respectivement 17% et 22%. Le Russell 2000, quant à lui, avait marqué son point haut le 25 novembre dernier, et est en baisse de 25% depuis.

Une baisse qui se poursuit en ce début de semaine. Les bourses européennes continuent de plonger à l’ouverture, tandis que les indicateurs avancés montrent que Wall Street devrait suivre le même chemin.