La Bourse de New York devrait retomber à l'ouverture mercredi matin, dans un climat d'inquiétudes renouvelées sur la capacité de la Turquie à sortir de la crise et malgré l'annonce d'une hausse plus forte que prévu des ventes de détail aux Etats-Unis.

Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats à terme sur les indices américains reculent de 0,6% à 0,8%, annonçant une ouverture dans le rouge.

Wall Street avait mis fin hier à une série de quatre séances consécutives de baisse, à la faveur de timides rachats à bon compte, notamment sur le compartiment technologique.

Mais le manque de dynamisme du marché et l'absence de solutions en Turquie laissaient penser que le redressement n'était pas durable.

'Nous ne pensons pas que la Turquie et une éventuelle crise des marchés émergents présentent un risque systématique', rappelle ce matin Fabrizio Quirighetti, gérant chez SYZ Asset Management.

'Tout cela s'inscrit dans un contexte où la conjoncture mondiale se complique', explique-t-il.

'Nous sommes aux prises avec le ralentissement de la croissance chinoise et des pays émergents de manière générale', ajoute le professionnel.

Sur le plan macroéconomique, les ventes au détail aux États-Unis ont augmenté de 0,5% en séquentiel en juillet selon le Département du Commerce, un chiffre supérieur au consensus (+0,2%).

Autre bonne surprise, l'indice Empire State de la Fed de New York a progressé ce mois-ci pour s'établir à 25,6, après 22,6 en juillet, alors même que les économistes anticipaient en moyenne une baisse de cet indice à 20.

Quant à la productivité, celle-ci a augmenté de 2,9% en rythme annualisé au deuxième trimestre 2018, d'après l'estimation préliminaire du Département du Travail, là où le consensus n'attendait qu'une hausse de 2,5%.

Les investisseurs attendent encore la production industrielle, les stocks des entreprises ainsi que les stocks de pétrole.

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