Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 109,64 points, soit 0,44%, à 24.886,23 points et s'achemine vers une troisième séance consécutive de hausse.

Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,24% à 2.790,81 points et le Nasdaq Composite prend 0,15% à 7.767,53 points.

Wall Street a connu lundi sa meilleure séance en plus d'un mois, tirée notamment par le secteur financier en amont des publications de résultats des banques américaines JPMorgan Chase, Citigroup et Wells Fargo qui donneront véritablement vendredi le coup d'envoi du bal des publications de résultats du deuxième trimestre.

Le tout premier à publier est toutefois Pepsico qui a fait état mardi de résultats trimestriels légèrement supérieurs aux attentes et a confirmé ses prévisions pour l'ensemble de cette année. L'action monte de 2,81%.

La cote est également animée par de multiples changements de recommandation : Walgreens perd notamment 1,34% après la dégradation de Baird à "pondération en ligne" contre "sous-pondérer".

Le compartiment financier américain (+0,18%) continue de profiter de la hausse des rendements obligataires avec le regain d'appétit pour les actifs risqués.

Le dix ans américain avoisine 2,87% contre moins de 2,81% en séance vendredi, et en Europe, son équivalent allemand évolue à plus de 0,32%.

A contrario, le secteur des "utilities" (-0,49%), structurellement endetté, souffre de cette remontée des taux.

LE BRENT À PLUS DE 79 DOLLARS

De son côté, le secteur de l'énergie avance de 1,35%, de loin la plus forte hausse sectorielle, porté par la progression des cours du brut en raison de perturbations dans la production en Norvège et en Libye. Le baril de Brent évolue à plus de 79 dollars pour la première fois depuis la fin juin.

Au sein du Dow Jones, Chevron gagne 1,62% et Exxon Mobil s'adjuge 1,19%.

Les Bourses européennes profitent également de la hausse du compartiment du pétrole et gaz (+1,77%) ainsi que de la faiblesse de l'euro.

Le Stoxx 600 avance de 0,54% à l'ouverture de Wall Street et le CAC 40 gagne 0,62%.

Sur le marché des changes, le dollar reprend des couleurs après une séquence de baisse depuis la fin juin liée à des prises de bénéfices. Le billet vert avait atteint le 21 juin un plus haut de près d'un an face à un panier de devises de référence.

L'euro revient ainsi à 1,171 dollar, contre un pic à 1,179 lundi. La devise unique n'a été guère soutenue par la publication d'un indice ZEW au plus bas depuis près de six ans.

De son côté, la livre sterling progresse face à l'euro et au dollar alors que la Première ministre britannique Theresa May a réaffirmé mardi son autorité lors d'un conseil des ministres après les démissions successives de Boris Johnson et de David Davis, respectivement ministres des Affaires étrangères et du Brexit.

Le rebond du dollar pénalise par ailleurs le cours de l'or, qui pourrait revenir tester un plus bas de sept mois à 1.240 dollars l'once touché au début de mois. L'once d'or recule de 0,2% à 1.254,81 dollars.

(Édité par Patrick Vignal)

par Blandine Henault