New York (awp/afp) - La Bourse de New York ouvrait en hausse mardi lors de la première séance du quatrième trimestre 2019, portée notamment par la progression de plusieurs valeurs bancaires.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, montait de 0,46%, à 27.040,44 points, vers 13H50 GMT.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 0,77%, à 8.061,25 points, et l'indice élargi S&P 500 gagnait 0,52%, à 2.992,15 points.

Wall Street avait fini en hausse lundi, rassurée par un vent d'optimisme dans la guerre commerciale sino-américaine et par la bonne santé du titre d'Apple: le Dow Jones avait pris 0,36% et le Nasdaq 0,75%.

A l'entame du dernier trimestre de l'année, la cote new-yorkaise profitait de la remontée soudaine des taux obligataires, notamment le rendement sur la dette américaine à 10 ans.

Ce dernier s'établissait à 1,723% aux alentours de 13H50 GMT contre 1,665% la veille à la clôture.

Plusieurs grandes banques, dont les marges ont tendance à augmenter quand les taux d'intérêt progressent, voyaient leur titre monter: Bank of America gagnait 0,96%, JPMorgan Chase 0,93% et Citigroup 1,40%.

Les investisseurs restaient toutefois prudents, gardant un oeil attentif sur toute information relative aux tensions commerciales entre Washington et Pékin, qui font réagir les marchés depuis plus d'un an.

"Il faudra qu'il y ait un cessez-le-feu en octobre dans la guerre commerciale sino-américaine pour que les marchés gardent leur tendance haussière. Il pourrait s'agir de la Chine qui consentirait à acheter davantage de produits agricoles américains, tandis que les Etats-Unis s'abstiendraient d'imposer de nouveaux tarifs douaniers", estime Art Hogan de National.

Les pourparlers au plus haut niveau entre les deux premières économies mondiales sont censés reprendre la semaine prochaine à Washington.

"Les Etats-Unis comme la Chine ont intérêt à des avancées alors que l'économie chinoise ralentit et que l'administration américaine pourrait se servir d'une victoire (sur le front commercial, NDLR) dans le climat politique actuel", note M. Hogan.

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