L'indice Dow Jones gagne 152,15 points, soit 0,6%, à 25.566,25 points quelques minutes après l'ouverture.

Le Standard & Poor's 500, plus large, cède 0,27% à 2.838,27 points et le Nasdaq Composite recule de 1,13% à 7.842,54 points.

Facebook perd 18,39% dans les premiers échanges, les résultats trimestriels et les prévisions du groupe alimentant les craintes quant à l'impact de la question de la protection des données sur les activités du réseau social, qui a dit s'attendre à un ralentissement de la croissance de son chiffre d'affaires et à une forte augmentation de ses dépenses.

Une perte de cet ordre effacerait plus de 100 milliards de dollars de capitalisation, ce qui constituerait un record pour une valeur individuelle sur une seule séance.

Toujours au sein du Nasdaq, NXP Semiconductors perd 5,56% après l'annonce par Qualcomm (+4,83%) qu'il renonçait à le racheter, faute d'avoir obtenu l'autorisation de la Chine à cette opération de 44 milliards de dollars (37,5 milliards d'euros).

L'AUTOMOBILE PROFITE D'UNE TRÊVE SUR LE FRONT DU COMMERCE

Tandis que le Nasdaq souffre, le Dow Jones profite du climat d'apaisement sur le front des tensions commerciales après la rencontre de mercredi à Washington entre Donald Trump et le président de l'exécutif européen, Jean-Claude Juncker.

L'embellie sur ce dossier sensible profite également aux Bourses européennes puisqu'à l'heure de l'ouverture de Wall Street, le CAC 40 prend 0,49% et le Stoxx 600 0,57%.

La plus forte hausse sectorielle en Europe est pour l'automobile, secteur particulièrement sensible à la thématique commerciale, qui gagne 2,23%.

Les marchés d'actions ont peu réagi à la confirmation par la Banque centrale européenne (BCE) de son intention de mettre un terme à son programme d'assouplissement quantitatif (QE) à la fin de l'année et de laisser ses taux directeurs à leurs niveaux actuels "au moins jusqu'à l'été 2019".

La conférence de presse du président de la BCE a donné lieu en revanche à quelques mouvements du côté des changes et des taux souverains.

L'euro a d'abord effacé ses pertes face au dollar quand Mario Draghi a fait état du recul des incertitudes concernant les perspectives d'inflation. Il est ensuite reparti à la baisse quand le président de la BCE a réaffirmé l'engagement de l'institut d'émission à ne pas toucher à ses taux avant l'été 2019.

Les rendements des emprunts d'Etat de référence de la zone euro ont suivi le même mouvement, gagnant jusqu'à autour de trois points de base avant de s'apaiser.

(Édité par Bertrand Boucey)

par Patrick Vignal