Wall Street semble clairement avoir été placé sous camisole algorithmique pour cette ultime séance du mois d'avril où les fluctuations des indices US ont été strictement encadrées et limitées.

Il ne s'était rien passé de l'ouverture jusqu'à la mi-séance et les 3 dernières heures de cotations furent de la même eau: toujours rien !

Le Dow Jones et 'S&P' finissent en repli -0,2% (plombés par les -3,5% d'Intel), le Nasdaq finit à l'équilibre après avoir inscrit un 5ème record à 6.070 dès l'ouverture (porté par Amazon à +0,7% et Alphabet avec +3,7%).
Sur l'ensemble de la semaine, le 'Dow' a pris +1,9%, le Nasdaq +2,3% (soit sa performance mensuelle)... mais il flirtait avec les +3% en début de séance).

Le seul foyer de volatilité réside dans le secteur des valeurs moyennes avec la chute de -1,2% en solo du Russel-2000, à 1.400Pts.

Rien n'a fait bouger Wall Street, y compris le chiffre le plus important de la semaine paru à 14H30 aux Etats Unis n'a provoqué aucune espèce de réaction décelable.
Il est pourtant difficile de prétendre que tout est conforme aux attentes et qu'il est naturel d'assister à un phénomène de 'fait accompli': croissance divisée par 3 par rapport au T4 2016, à +0,7% au T1 2017 (contre +1,3% anticipé)..
C'est la conséquence de la baisse des dépenses des ménages à +0,3% (plus faible hausse depuis 2009).
La hausse des salaires s'élève à +0,8% et l'inflation PCE grimpe à +2,4% en rythme annuel... et s'aligne sur celle des salaires en rythme annuel.
Enfin, l'indice de confiance de l'université du Michigan se dégrade légèrement à 97 contre 98 en mars.




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