New York (awp/afp) - La Bourse de New York a rebondi mercredi au lendemain de sa première baisse du mois de juillet, soutenue par plusieurs grands noms du secteur technologique américain.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a gagné 0,68% à 26.067,28 points.

Le Nasdaq est lui monté de 1,44% pour terminer à 10.492,50 points, un nouveau record, profitant de la bonne santé de plusieurs géants du secteur technologique.

Les titres d'Amazon (+2,70%), Facebook (+1,13%), Apple (2,33%), Microsoft (+2,20%) et Netflix (+1,95%) ont en effet tous terminé à leur plus haut historique et l'action d'Alphabet, la maison mère de Google, a crû de 0,92%.

L'indice élargi S&P 500 s'est, pour sa part, apprécié de 0,78% à 3.169,94 points.

Si les indices ont fini dans le vert, le marché a joué aux montagnes russes pendant une bonne partie de la séance de mercredi, hésitant sur la direction à prendre.

Pour Art Hogan de National Securities, il y a une "lutte acharnée entre les investisseurs qui estiment que les données économiques s'améliorent par étapes et de manière linéaire et les investisseurs inquiets de la hausse des cas de Covid-19 recensés" aux Etats-Unis.

A cet égard, le pays a passé mercredi le cap des trois millions de cas officiels, mais le gouvernement de Donald Trump annonce des signes encourageants dans quelques foyers de la pandémie, qui restent à confirmer, et prône une réouverture totale des écoles à la rentrée.

Les acteurs du marché commencent également à porter leur attention sur les résultats du deuxième trimestre des entreprises cotées au S&P 500.

Selon les données du cabinet Factset, les analystes s'attendent à une chute de près de 45% de leur bénéfice entre avril et juin.

Toutefois, selon M. Hogan, les investisseurs "savent que (les résultats) vont être très mauvais, mais ils regardent vers l'avant et non pas en arrière."

"C'est ce qu'il s'est passé à l'occasion des résultats du premier trimestre et on a vu la réaction du marché", rappelle l'expert.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine était en hausse, s'établissant à 0,6611% vers 20H40 GMT contre 0,6397% mardi soir.

United va licencier

Parmi les valeurs du jour, United Airlines a cédé 0,06%. La compagnie aérienne américaine, durement frappée par la chute du transport aérien depuis le début de la pandémie, a prévenu mercredi qu'elle pourrait licencier jusqu'à 36.000 salariés en octobre, soit plus d'un tiers de ses salariés.

Twitter a grimpé de 7,34% après la publication d'une offre d'emploi dans laquelle est évoquée la mise en place par le réseau social d'une plateforme d'abonnement payante.

Le producteur américain d'aluminium et de bauxite Alcoa a reculé de 1,25% après avoir dévoilé des résultats préliminaires moins mauvais que prévu pour le deuxième trimestre, mais inférieurs à ceux de la même période l'an dernier.

Biogen a pris 4,41%. Le laboratoire américain a annoncé avoir présenté une demande de licence auprès de l'Agence américaine des médicaments (FDA) pour commercialiser l'aducanumab, un traitement contre la maladie d'Alzheimer.

L'entreprise d'équipements médicaux Intersect ENT a bondi de 29,41% après un article de l'agence Bloomberg affirmant que son rival Medtronic (-0,07%) lui avait soumis une offre d'achat.

L'assureur National General a flambé de 65,80% après l'annonce de son prochain rachat par Allstate (-4,78%) pour quelque 4 milliards de dollars (3,5 mds EUR), la transaction devant être conclue en début d'année prochaine.

afp/rp