Une vingtaine de minutes après l'ouverture, l'indice Dow Jones gagne 17,11 points, soit 0,07%, à 25.337,84 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,05% à 2.788,30 points et le Nasdaq Composite prend 0,17% à 7.717,13 points.

Les investisseurs attendent à 18h00 GMT le communiqué sur les décisions de la Fed à l'issue de deux jours de réunion du Federal Open Market Committee (FOMC), qui sera suivi par la traditionnelle conférence de presse du président de la Fed, Jerome Powell.

Les investisseurs surveilleront de près les "dot plots", la synthèse des anticipations des membres du FOMC en matière d'évolution des taux, et guetteront dans la formulation du communiqué et les propos de Jerome Powell d'éventuels indices sur la possibilité de quatre hausses de taux au total cette année, au lieu des trois attendues initialement.

Selon le baromètre "FedWatch" de CME Group, les investisseurs estiment à plus de 96% la probabilité d'une hausse d'un quart de point de l'objectif de taux des "fed funds" pour la porter à 1,75%-2% à l'issue du FOMC.

FEU VERT AU RACHAT DE TIME WARNER PAR AT&T

Les valeurs liées aux médias et aux télécoms se distinguent après la décision de la justice américaine autorisant le rachat de Time Warner par AT&T pour 85 milliards de dollars (72 milliards d'euros), l'opération étant susceptible de déclencher une vague de concentration dans le secteur.

Time Warner gagne 3,69% tandis qu'AT&T perd 3,62%.

Ce verdict pourrait déclencher une cascade d'opérations de rachat de producteurs de contenus par des télévisions payantes.

La première pourrait être celle du câblo-opérateur Comcast (-1,59%), qui a lancé une offre sur certains actifs de Twenty-First Century Fox, qui bondit de 7,45% en tête du S&P. Ces mêmes actifs sont également convoités par Walt Disney, en hausse de 1,42%.

L'opérateur américain de téléphonie mobile Sprint gagne 1,98% et CBS prend 3%.

L'indice dollar a très brièvement réduit ses pertes après l'annonce d'une hausse plus forte que prévu des prix à la production en mai, qui affichent leur plus forte progression sur un an depuis près de six ans et demi.

Mais les pressions sous-jacentes sont restées moderées, l'indice mesurant l'évolution des prix à la production hors l'alimentation, l'énergie et les services commerciaux, n'ayant enregistré qu'une progression marginale, de 0,1%, le mois dernier.

Le billet vert est ainsi reparti à la baisse pour toucher un plus bas en séance et perd 0,1% face à un panier de devises de référence tandis que l'euro gagne dans le même temps 0,23%.

Sur le marché obligataire, la publication des prix la production n'a pas non plus provoqué de tensions particulières. Le rendement des Treasuries à 10 ans est stable à 2,957%.

Sur le marché pétrolier, les cours du brut évoluent dans le rouge après une information selon laquelle la Russie va proposer à tous les pays faisant partie de l'accord de limitation de l'offre mondiale de pétrole d'augmenter leur production proportionnellement à leurs quotas.

A l'heure de l'ouverture de Wall Street, les marchés européens sont en légère hausse: le CAC 40 gagne 0,13%, le Dax 0,25% et le Footsie 0,27%.

(Édité par Blandine Hénault)

par Laetitia Volga