Wall Street : quasi invulnérable, engrange 1 gain hebdo +3,3%
Une petite erreur de programmation algorithmique a privé à la dernière seconde le Dow Jones d'une hausse qui semblait pourtant acquise au coup de cloche final: l'indice pointait à +0,02% à 22H00 mais avec les derniers ajustements, il en terminait à -0,04% (à 24.465) à 22H01 mais il gagne +3,3% hebdo.
L'indice S&P 500 a pris 0,24% à 2.955 points (+3,2% hebdo), il reste en cours pour les 3.000Pts d'ici le 29 mai (dernière séance du mois), le Nasdaq engrange 0,43% à 9.324 (+3,4% hebdo) et finit à 5% de son record absolu, le Nasdaq-100 avec +0,4% finit à 9.415, à 3,5% de son zénith historique du 19 février.
Le Nasdaq a été tiré par : Splunk +12,7%, Nvidia +2,9% et nouveau record absolu, Skyworks +2,5%, eBay +2,3%, Paypal +1,8%
La rechute de -1,4% du baril de WTI vers 33,3$ n'a pas trop impacté les poids lourds du compartiment pétrolier sauf Devon -1,3% Chevron -1,9%, Halliburton -3,3%.
La hausse anodine de Wall Street ne doit pas faire oublier que les indices US affichaient -1,5% en préouverture : ils reviennent donc de loin, et les raisons de se redressement sont encore une fois peu évidentes... mais semblent démontrer qu'un 'ange gardien' continue de veiller sur New York et le million d'épargnants qui ont ouvert un compte chez un broker depuis mi mars (un record absolu depuis l'an 2000), et qui sont à plus de 90% acheteurs et n'ont jamais connu le moindre revers depuis 2 mois: c'est un véritable 'à tous les coups l'on gagne'.
Pourtant, la journée avait mal commencé avec -5,6% à Hong Kong et Donald Trump qui assure que Pékin s'expose à une riposte de grande envergure (commerciale et douanière) si le pouvoir communiste persiste à appliquer les mêmes lois sécuritaires visant à restreindre les libertés publiques que celles en vigueur sur le continent.
L'escalade des tensions sino-américaines ont commencé il y a déjà une semaine, elles pourraient s'exacerber d'ici l'été.
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