Wall Street évolue sans direction claire jeudi matin sous une nouvelle avalanche de résultats alors que la séance en Europe est marquée par les adieux de Mario Draghi, le président de la BCE.

Une heure après l'ouverture, le Dow Jones perd 0,2% à 26.771,7 points, tandis que le Nasdaq Composite avance de près de 0,4%, à 8150,8 points.

Cette journée s'annonce comme la plus chargée de toute la saison des résultats trimestriels, puisque 45 sociétés de l'indice S&P 500 ont prévu de dévoiler leurs performances aujourd'hui, dont Amazon dans la soirée.

C'est pour l'instant Tesla qui se présente comme le grand gagnant du jour, avec un gain de près de 15% en Bourse consécutif à la publication de bénéfices au titre de son troisième trimestre.

Microsoft s'adjuge 1,7% après avoir dévoilé au titre de son premier trimestre 2019-20, un bénéfice net en hausse de 21% à 10,7 milliards de dollars, soit un BPA de 1,38 dollar, là où les analystes attendaient en moyenne 14 cents de moins.

3M décroche en revanche de 4,2% après avoir revu ses prévisions annuelles à la baisse, du fait de récentes acquisitions et de conditions de marché jugées 'difficiles'.

Du coté des statistiques, les statistiques publiées dans le courant de la matinée se sont avérées sans effet, comme le chiffre du jour qui vient de paraître.

La National Association of Realtors (NAR) a en effet fait état d'un repli de 0,7% des ventes de logements neufs en nombre annualisé en septembre à 701.000, alors que le consensus anticipait 710.000.

Plus tôt, les chiffres des commandes de biens durables étaient ressorties en baisse de 1,1% pour le mois de septembre, là où les économistes ne craignaient en moyenne qu'un recul de 0,6%.

En Europe, pour sa dernière réunion présidée par Mario Draghi, le conseil des gouverneurs de la BCE a décidé de laisser ses taux d'intérêt inchangés, une décision illustrant la volonté des banques centrales mondiales de ne pas trop fragiliser une croissance en perte de vitesse.

Ce positionnement perçu comme accommodant a entraîné un recul logique de l'euro, et donc une remontée du dollar qui pèse sur les valeurs américaines les plus tournées vers l'export, comme Nike ou Cisco.

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