par Sinéad Carew

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a invité les Etats à prendre très au sérieux les risques de propagation du virus Covid-19, des propos qui tranchent avec l'optimisme mesuré affiché par la Chine et, dans une certaine mesure, par les Etats-Unis.

L'optimisme sur les marchés avait en effet été conforté initialement par les déclarations de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, à l'occasion d'une audition à la Chambre des représentants: s'il a reconnu que l'épidémie constituait un risque potentiel, il a souligné la bonne santé de l'économie américaine.

L'indice Dow Jones a gagné ainsi 0,48 points (0%) à 29 276,34.

Le S&P-500, plus large, a pris 5,66 points, soit 0,17%, à 3 357,75 et le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 10,55 points (0,11%) à 9 638,94 points.

Aux valeurs, Sprint bondit de 77,50% sur une décision de la justice américaine validant son rachat par son concurrent T-Mobile US (11,78%).

En revanche, une demande d'information adressée par l'autorité de la concurrence américaine aux géants de la tech Google (groupe Alphabet) Amazon.com , Apple, Facebook et Microsoft sur des acquisitions passées a pesé sur la cote.

"Les investisseurs ont digéré toutes ces informations, qu'il s'agisse des déclarations du président de la Fed ou de l'OMS sur le coronavirus. Ca pèse sur le sentiment", observe Chris Zaccarelli, responsable des investissements chez Advisor Alliance, faisant également allusion à la FTC.

(Version française Jean-Michel Bélot)

par Sinéad Carew