Une nouvelle cascade de records absolus s'est matérialisée à Wall Street, dès le 1er quart d'heure de cotations : le S&P500 (+0,15% à 3.091) a culminé à 3.102,6, le Nasdaq (+0,26% à 8.485) a culminé à 8.514,8 (dans le sillage des semi-conducteurs et de Facebook).

A mi-séance, les gains s'étageaient encore entre +0,15% (Dow Jones), +0,3% ('S&P') et +0,45% (Nasdaq à 8.512Pts).

Mais là où il y a débat, c'est au sujet de la 8ème hausse consécutive -ou pas- du Dow Jones qui finit à 27.691,49 contre 27.691,49 la veille.

Il faudrait donc aller investiguer au millième de point près (3 chiffre derrière la virgule) pour valider une 8ème 'hausse'.
A 22H01, le Dow Jones affichait +0,04%, à 22H02 +0,02% et 0,001% à 22h03 (4 minutes de calcul ont été nécessaires pour observer le véritable cours de clôture officiel, publié à 22H04).
Le 'future' du Dow Jones (contrat novembre) a clôturé sur un 'gain' de +0,01%... donc, officiellement dans le vert.

Tout ceci pour démontrer à quel point, le 'fixing' de clôture est devenu un enjeu (et même un jeu concours) de précision algorithmique qui nécessite un pleine coopération des principaux acteurs de Wall Street.

L'intervention de Donald Trump n'a même pas constitué un 'market mover': lors d'un discours prononcé ce mardi soir (vers 18H) concernant les tarifs douaniers , le Président a précisé : 's'il n'y a pas d'accord commercial, nous monterons les taux appliqués à la Chine, et contre quiconque maltraite commercialement les Etats Unis'.

Donald trump en a profité pour tacler de nouveau la FED qui 'monte ses taux trop vite mais les rebaisse trop lentement'. Il explique que les Etats Unis sont 'confrontés à la concurrence déloyale de pays qui pratiquent des taux négatifs'.
Cela désigne le Japon, la Suisse, la Suède et les pays de la zone Euro... mais en réalité la croissance y reste moins forte qu'aux USA et les changes ne sont pas déterminants en terme d'exportations: mieux... le Dollar fort est plutôt avantageux pour les Etats Unis en tant que gros importateur.

Les intervenants ne se montrent pas aussi sévères avec la FED : la preuve, les taux longs US ont repris +50Pts depuis le 3 septembre et Wall Street a pris pratiquement +10% depuis 6 semaines.

La politique monétaire semble donc plébiscitée par les investisseurs... lesquels suivront aussi avec attention les interventions de plusieurs membres de la Fed (Harker et Clarida) en espérant glaner de nouveaux indices sur la conduite de sa politique monétaire.

Côté valeurs, les semi-conducteurs étaient de nouveau aux avant postes Western Digital, AMD et JD.Com +1,1%... mais c'est Facebook qui a fait la différence avec +2,5%, Autodesk finit au zénith avec +3,4%.

En repli, Expedia perd encore -3,4%, T-Mobile -2,8%, Nal Oilwell -1,8%... et Chesapeake, toujours plus près de la faillite affichait jusqu'à -20% à 0,636$ et -50% en 1 semaine... et -81% par rapport au 12 novembre 2018.

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