WallStreet : la guerre commerciale reste une menace théorique
Les investisseurs ont tellement perdu l'habitude de voir les indices consolider que le repli initial de -1% des indices a été qualifié de 'sell-off'.
Il est vrai que les écarts se sont creusés au cours de la 1ère heure jusqu'à atteindre -1,6% sur le Dow Jones (qui perdait -400Pts à 24.580), -1,1% sur le S&P500 ou -1,4% sur le Nasdaq mais les indices US ont fait preuve de résilience : à mi-séance, le 'Dow' affichait déjà moins de 300Pts de repli, les baisses se concentrant sur quelques titres très exposés sur la Chine comme Caterpillar (-3,7%), Boeing (-3,85%) et Apple (-1,6%)n ou encore General Motors (-3,9%).
Peu après la clôture, Starbucks chutait de -3%, mais à cause de prévisions décevantes pour le 3ème trimestre (croissance de +1% au lieu de +3% attendu) plutôt que des craintes de représailles chinoises... alors que le dividende va être augmenté de +20%.
Le Nasdaq a bien résisté grâce à Netflix +3,7%, puis aux 'biotecs/pharmas' avec Regeneron +3,6%, Alexion et Gilead +2,7%, Vertex +1,9%, Biogen +1%
Côté replis on notait Tesla -4,9% (Elon Musk évoque un 'sabotage' commis par un salarié), Nvidia -1,9%, Xilinx -1,7%.
Sinon, l'économie américains continue d'envoyer des signaux de robustesse: les derniers chiffres des mises en chantier en mai et des permis de construire aux États-Unis ressortent très supérieurs aux attentes au mois de mai: les mises en chantier notamment rebondissent de +5% (après -3,7% en avril) contre +1,8% anticipé.
La séance a été marquée par la chute du pétrole: le WTI décroche de -1,1% sur le NYMEX et retombe sur 65$.
Le spectre de la guerre commerciale plane sur la croissance mondiale et pourrait affecter la demande d'énergie (alors que réunion OPEP/Russie des 22 et 23 juin à Vienne devrait entériner une hausse de la production de +1,5Mns barils/jour).
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