Triste épilogue baissier pour cette fin de mois de mars de cauchemar, le pire de l'histoire pour le indices US.

Les superlatifs se bousculent puisque c'est aussi le pire 1er trimestre de l'histoire pour le Dow Jones et le S&P500, c'est le pire trimestre boursier depuis 1987.
Alors que des achats techniques entretenaient l'espoir d'une ultime séance positive comme un présage encourageant pour le début du second trimestre mais les dégagements ont de nouveau assombri la fin de la séance.

Le Dow Jones a rechuté de -1,84%, sous les 22.000, à 21.917: le bilan s'établit à -13,7% et à -23% sur le trimestre écoulé.

Le terme de krach a été invoqué à plusieurs reprisés, c'est un terme qui décrit parfaitement les -54% de Boeing et les -46% du géant pétrolier Chevron

Le S&P 500 a lâché -1,60% (à 2.585), soit -12,5% en mensuel et -20% depuis le 1er janvier.

Le Nasdaq a limité la casse avec -0,95% à 7.700, c'est également le cas pour le mois écoulé avec -10% et -14% sur le trimestre.

La FED a pourtant assuré Wall Street d'un soutien illimité, ce qui a été rappelé par Lorreta Mester (FED de Cleveland) a réaffirmé lors d'une interview mardi soir que la FED a la possibilité d'étendre son programme d'achat de façon considérable : les liquidités ne manqueront pas, les banques sont donc invitées à prêter autant d'argent que nécessaire, la priorité est d'éviter le plus de faillites possible.

mais selon elle, le second trimestre va se solder par de très mauvaises conditions et de très mauvais chiffres économiques (le chômage est estimé dans une large fourchette allant de 10 à 30%).

Wall Street n'avait pas réagi de façon trop négative vers 16H à la publication de l'indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board: il a chuté en mars vers 120,0 contre 132,6 en février... mais c'est 'moins pire que prévu' car les économistes l'anticipaient en baisse plus marquée vers 110.

Plus précisément, le sous-indice de la situation présente selon les consommateurs est passé de 169,3 à 167,7 d'un mois sur l'autre, quand celui portant sur leurs attentes s'affiche à 88,2, contre 108,1 le mois précédent.

NB: Goldman Sachs vient de revoir fortement à la baisse sa prévision de contraction du PIB au 2ème trimestre, de -24 à -34% (le 'Qi' devrait se solder par -9% (au lieu de -6%, à cause des 15 derniers jours de ralentissement).

Bloomberg et UBS se montrent les plus optimistes avec 'seulement' -9 à -9,5% de recul du PIB au 'Q2'.

Le chiffre les plus attendu des cambistes -le NFP- tombera vendredi: les destructions d'emplois devraient atteindre un montant historique (-6 à -8 millions d'emplois ?) et le taux de chômage s'envoler vers les 10%.

Côté valeurs, le Nasdaq a été plombé par -6%, Micron -5,5%, Workday -5,2%, AMD -5%, Western D -4,3%,KLA -3,9%, eBay -3,6%, Intel et Cisco -2,5%,

Tesla a grimpé de +4,4% (annonce de mesures fiscales en Chine, exemption de taxes en faveur des véhicules propre).

Les valeurs pétrolières ont rebondi malgré un baril proche des planchers :Noble +13,8%, Oneok +11%, Devon +8,8%, Halliburton +8%, Occidental +5,2%, Nal Oilwell +4,6%, Exxon +1,3%

Le S&p500 a été plombé par Macy's -6,8%, Dollar Tree -8%, Kohl's -9,2% puis les bancaires avec Fifth Bancorp -6,4%, Bank of America -3,7%.

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