Wall Street finit presque au zénith, après un petit trou d'air peu avant la mi-séance: New York avait très bien entamé cette avant dernière séance du terme de juin, avec des hausses allant de +0,9% à +1,2% mais Donald Trump a inquiété tout le monde une heure après le début des cotations en s'emparant de l'incident du drone US abattu par l'Iran par un coup de missile à quelques kilomètres de ses côtes (à 34Km a précisé Washinton).
Il a déclaré : ' l'Iran a commis une énorme erreur et nous sommes prêts à répliquer ...vous verrez'.
Puis Trump s'est radouci, déclarant une heure plus tard ' J'ai le sentiment que c'était une erreur commise par quelqu'un qui n'aurait pas dû prendre cette décision '.
Les opérateurs ont respiré, l'escalade géopolitique apparaissait enrayée : ils ont pu se consacrer pleinement aux opérations d'habillages de bilans de fin de semestre, à la veille de la séance des ' 4 sorcières '.

Le Dow Jones et le S&P500 ont fini en hausse de +0,95%, le Nasdaq est peut-être un peu décevant avec seulement +0,8% (mais il se hisse à 1% de son zénith du 3 mai), le Russel-2000 a pris +0,5%.
Le S$P500 (+1%) a inscrit un nouveau record absolu intraday à 2.958Pts et 2.955 en clôture, le Dow Jones a fini à 26.753Pts et réalise pour l'instant son meilleur mois de juin depuis les années 1950.

Les 'chiffres du jour' aux Etats Unis ont alterné le 'neutre' et le moins bon' : franche déception pour ce qui concerne l'indice 'Phily Fed' (de la Fed de Philadelphie) qui se contracte spectaculairement +16,6 à +0,3 sur le mois en cours, alors que le consensus tournait autour de +10,5 en juin.

Cette évolution traduit donc une très forte décélération que prévu de l'expansion manufacturière autour de Philadelphie, à un niveau de quasi-stagnation. Pour rappel, la barre de zéro pour cet indice marque la limite entre expansion et contraction de l'activité.

Bonne surprise en revanche du côté de l'emploi : le Département américain du Travail a dénombré 216.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière (contre 220.000 anticipé), soit -6.000 par rapport à la précédente (chiffre non-révisé). La moyenne mobile sur quatre semaines a quant à elle été mesurée à 218.750, en hausse de 1.000 par rapport à la semaine précédente.
L'indicateur avancé du Conference Board est resté stable à 111,8 le mois dernier, après avoir augmenté à la marge de +0,1% en avril et de +0,2% en mars: il se maintient remarquablement vu la faiblesse des indices d'activité industrielle, la ralentissement de la consommation, la baisse de la confiance des ménages.

La flambée du ' WTI ' (+5,8% à 56,9%) a dopé Cabot Oil -2% Exxon +1,7%, Noble +6,2%, Halliburton et Schlumberger +4,9%, Devon et Nal Oilwell +4,3%, Occidental Petroleum et Valero +2%, Exxon +1,7%... et l'exception qui confirme la règle fut Cabot Oil avec -2%.
Le S&P500 a été propulsé vers les sommets par Oracle +8,2%, Adobe +3,7%, Xilinx +2,5%, Cisco +2,3%, Symantec +2%... ainsi que Goldcorp +3,4% ou Alexion +4,1%.


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