Début de séance positif à la Bourse de Milan, en ligne avec les autres marchés européens.
Les investisseurs semblent ignorer le shutdown aux États-Unis ainsi que l'impasse politique à Washington, qui ne laissent entrevoir aucune solution à court terme. À ce stade, le marché se concentre principalement sur l'évolution du processus d'assouplissement monétaire mené par la Réserve fédérale américaine.
Le blocage des publications gouvernementales a détourné l'attention des investisseurs vers des données alternatives, notamment le rapport Adp sur le secteur privé publié mercredi, qui a révélé une nette diminution des nouvelles embauches en septembre.
Aux alentours de 9h40, l'indice Ftse Mib affichait une progression de 0,52%.
Excellente performance aujourd'hui pour les actions ordinaires et d'épargne de TIM, en hausse de 3,6%, l'action ordinaire atteignant 0,49 euro, son niveau le plus élevé depuis novembre 2021. Hier, la division Tim Enterprise a annoncé un plan d'investissement d'un milliard d'euros d'ici 2027 pour renforcer son infrastructure informatique. La Banque Alkros a relevé son objectif de cours sur le titre à 0,52 euro, maintenant sa recommandation à "acheter".
Le rallye se poursuit également pour FINCANTIERI, qui gagne 2,9% et atteint de nouveaux sommets historiques. Hier, le titre avait déjà progressé de 13%, soutenu par un consensus positif des investisseurs sur le positionnement du groupe pour profiter de l'intensification des appels d'offres dans le secteur naval. Ce matin, Deutsche Bank a relevé son objectif de cours à 26 euros contre 18,5 précédemment.
STELLANTIS progresse également (+1,4%) après la publication de bons chiffres d'immatriculations.
Les banques sont aussi en hausse, rebondissant après les ventes observées la veille. Les poids lourds UNICREDIT et INTESA grimpent de 0,8%. MPS gagne 0,2% et MEDIOBANCA 0,6%.
Enfin, AEFFE s'effondre, en suspension de cotation pour volatilité, avec une chute de 10,4% après que la société de mode a déposé une demande d'accès à la procédure de règlement négocié de crise.
(Giancarlo Navach, édition Andrea Mandalà)


















