Début de séance dans le vert pour les indices à la Bourse de Milan, qui poursuit sa phase haussière, malgré les nouveaux sommets des contrats à terme sur l'or aux États-Unis ayant franchi hier le seuil record de 4 000 dollars l'once. Cette hausse est alimentée par les anticipations d'une nouvelle baisse des taux de la Fed d'ici la fin du mois et par la demande persistante de valeurs refuges, conséquence de la fermeture actuelle des activités gouvernementales aux États-Unis.

L'attention des investisseurs reste focalisée sur l'évolution de la situation politique en France, sur les États-Unis - où l'on entre aujourd'hui dans le huitième jour de « shutdown » sans perspective de sortie imminente - ainsi qu'au Japon. Les marchés continuent par ailleurs de parier sur un nouvel assouplissement monétaire de la Réserve fédérale lors de sa réunion de fin de mois, à la lumière des récents signes de faiblesse du marché du travail.

Vers 9h35, l'indice FTSE Mib progressait de 0,35 %.

Le secteur de la défense reste bien orienté, porté par la hausse des dépenses en armement : LEONARDO grimpe de 1,85 %, suivi de FINCANTIERI à +0,65 % après que le titre a de nouveau atteint un sommet historique à 27,16 euros.

AVIO s'envole également, gagnant 3,5 %.

Les banques s'affichent en légère hausse, avec UNICREDIT à +0,2 % et INTESA à +0,4 %. MPS évolue à deux vitesses, progressant de 0,45 %, tandis que sa filiale MEDIOBANCA recule de 0,54 %.

Les achats se poursuivent aussi sur FERRAGAMO, qui bondit de 1,7 %.

STELLANTIS recule de 0,65 %, pénalisée par l'effet de contagion du fort repli de BMW à la Bourse de Francfort : le constructeur allemand a chuté de plus de 5 % après avoir abaissé hier ses prévisions de bénéfices pour 2025, en raison des droits de douane américains et d'une croissance inférieure aux attentes en Chine.

TELECOM ITALIA cède 0,64 % sur des prises de bénéfices, après six séances consécutives de hausse.

DIASORIN affiche une performance en retrait de -0,7 % après que Deutsche Bank a abaissé son objectif de cours de 120 à 109 euros.

Enfin, le secteur pétrolier profite de la hausse du prix du Brent, avec SAIPEM en progression de 1,4 % et ENI à +0,8 %.

(Giancarlo Navach, édité par Francesca Piscioneri)