(Alliance News) - Le FTSE 100 est attendu en baisse ce vendredi, alors que l'indice de confiance des consommateurs du Michigan aux États-Unis doit être publié plus tard dans la journée.

Dans l'actualité des entreprises, le groupe Princes a confirmé son intention d'entrer en Bourse à Londres.

Voici ce qu'il faut savoir avant l'ouverture du marché londonien :

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MARCHÉS

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FTSE 100 : attendu en baisse de 17,8 points, soit 0,2 %, à 9 491,60

GBP : en légère baisse à 1,3302 USD (contre 1,3305 USD à la clôture précédente des actions londoniennes)

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RECOMMANDATIONS DE COURTIERS

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Jefferies abaisse sa recommandation sur HSBC à « conserver » (acheter) - objectif de cours à 1 120 (960) pence

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RBC initie la couverture de Keller avec une recommandation « performance sectorielle » - objectif de cours à 1 540 pence

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Berenberg initie la couverture de Xaar avec une recommandation « acheter » - objectif de cours à 160 pence

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ENTREPRISES - FTSE 100

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Le Financial Times a rapporté jeudi que BP a remporté une procédure d'arbitrage contre Venture Global, qu'il accusait d'avoir rompu des contrats afin de profiter de la hausse des prix consécutive à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Plusieurs clients de Venture ont engagé des procédures similaires, affirmant que la société n'a pas honoré ses livraisons dans le cadre de contrats d'approvisionnement à long terme et a préféré vendre sur le marché au comptant lorsque les prix du gaz se sont envolés début 2022. Le géant pétrolier réclame plus de 1 milliard de dollars de dommages et intérêts, sans compter les intérêts, les frais et les honoraires d'avocats. « La victoire de BP constitue un revers majeur pour l'un des plus grands exportateurs américains de GNL, qui doit désormais affronter une audience distincte pour déterminer le montant des dommages », indique le FT. Cette décision était inattendue, Shell ayant perdu sa propre procédure contre Venture en août.

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ENTREPRISES - FTSE 250

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Les commissions nettes de Hays ont reculé de 8 % sur un an au premier trimestre clos le 30 septembre, en données réelles et à périmètre constant, avec une baisse de 5 % pour l'intérim et les contrats, et de 13 % pour le permanent. Les volumes d'intérim et de contrats « se sont redressés au cours du trimestre conformément aux années précédentes », mais le marché du permanent « reste difficile ». La société de recrutement indique que la croissance des commissions nettes en septembre était également de -8 % sur une base ajustée des jours ouvrés, et elle continue de s'attendre à des conditions de marché difficiles à court terme. Elle précise cependant que ses initiatives visant à générer des économies structurelles supplémentaires d'environ 45 millions de livres sterling par an d'ici la fin de l'exercice 2029 progressent bien : sa base de coûts périodiques est passée à environ 74 millions de livres, contre 75 millions au quatrième trimestre. Le résultat opérationnel avant éléments exceptionnels est « globalement stable » et « conforme à nos attentes ». Pour l'avenir, Hays souligne : « Dans nombre de nos marchés mondiaux, l'essentiel du recrutement de professionnels et de spécialistes est encore réalisé en interne, avec un recours minimal à l'externalisation, ce qui représente d'importantes opportunités de croissance structurelle à long terme. »

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JTC a prolongé la date butoir pour que Warburg Pincus LLC annonce éventuellement une intention ferme de faire une offre, jusqu'à 17h00 BST le 24 octobre. La date initiale était fixée à la même heure ce vendredi, mais la société de services professionnels indique que les discussions restent en cours.

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Ibstock indique qu'un contexte plus incertain à court terme sur ses marchés de la construction a entraîné une demande plus faible qu'attendu, affectant les revenus des divisions brique et béton au troisième trimestre. Les volumes de ventes du second semestre devraient être similaires à ceux du premier, et le fabricant de produits et solutions pour le bâtiment prévoit un Ebitda ajusté du second semestre équivalent à celui du premier. « La dynamique du marché, combinée à la poursuite du recentrage des ventes vers la demande résidentielle neuve, a également limité la capacité du Groupe à atteindre les niveaux de prix ciblés », précise-t-il. L'endettement net en fin d'année devrait dépasser les prévisions précédentes, mais Ibstock affirme conserver « une situation financière solide » et avoir réalisé « une bonne performance de trésorerie au T3 ». Il ajoute que l'usine pilote Atlas continue de bien progresser et prévoit « une nette amélioration de la rentabilité » à l'horizon 2026.

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AUTRES ENTREPRISES

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Princes Group, acteur des produits de grande consommation, confirme son intention d'être coté sur le marché principal de la Bourse de Londres. Il prévoit qu'immédiatement après l'admission, la part de capital flottant lui permettra d'être éligible aux indices FTSE UK. Cela signifie que sa catégorie de cotation lui permettra d'être envisagé pour une entrée dans le FTSE 250 ou le FTSE 100 lors de la prochaine révision trimestrielle. Le prix final de l'introduction en Bourse sera déterminé à l'issue d'un processus de construction de livre d'ordres, et Princes s'attend à démarrer la cotation d'ici la fin du mois. L'IPO vise à lever des fonds nets pour soutenir sa croissance externe par acquisitions. Princes a affiché un chiffre d'affaires pro forma de 2,1 milliards de livres sterling en 2024, et un Ebitda ajusté pro forma de 122,3 millions de livres sterling.

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WH Ireland Group a indiqué jeudi après-midi que la vente envisagée de sa division gestion de patrimoine à Oberon Investments Ltd pour 1 million de livres sterling a été rejetée par les actionnaires, tout comme sa radiation de l'AIM. Le mois dernier, WH Ireland avait conclu un accord avec Oberon Investments, la division de gestion d'actifs, de conseil patrimonial et de courtage du groupe Oberon Investments Group PLC, pour vendre la division pour 1 million de livres en numéraire, et avait proposé la radiation de ses actions du marché junior londonien. Les deux résolutions ont échoué jeudi, la transaction ayant été rejetée par 95,63 % des actionnaires participants, et la radiation par 55,50 % de votes contre. WH Ireland précise qu'elle consultera ses principaux actionnaires sur l'avenir de l'entreprise, tout en soulignant que, malgré la poursuite des pertes, elle dispose « de liquidités et de capitaux réglementaires suffisants » pour poursuivre son activité normalement. Les administrateurs non exécutifs Simon Moore et Garry Stran prévoient de démissionner de leurs fonctions le 9 janvier, suite à l'issue du vote.

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Les actions de Defence Holdings ont été approuvées pour une double cotation sur le marché américain OTC et commenceront à être négociées sous le code ALRDF, indique la « société de défense axée sur les logiciels ». Cette démarche reflète « l'intensification de sa collaboration avec des partenaires américains d'infrastructure hyperscale et son rôle au sein de l'écosystème technologique de défense allié ». La société précise que cette double cotation permet aux investisseurs nord-américains de participer directement au secteur britannique de la défense souveraine en intelligence artificielle, augmentant ainsi la liquidité, la visibilité et l'accès au capital alors que Defence Holdings se développe. L'entreprise met en place un dispositif d'émission d'actions en continu, qui « constitue un mécanisme flexible pour lever des fonds de croissance aux prix du marché, évitant ainsi les fortes décotes généralement requises lors de placements traditionnels en bloc ». Defence Holdings se félicite également de son invitation à présenter lors de l'Oracle AI World ce mois-ci, « ce qui témoigne de sa reconnaissance croissante au sein de la communauté mondiale de l'infrastructure IA ».

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Par Emma Curzon, journaliste Alliance News

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