En préouverture, l’action Intel s’envolait de plus de 30 % après la révélation de ce partenariat avec Nvidia visant à co-concevoir des CPU destinés au gaming et à l’intelligence artificielle, ainsi qu’à développer de nouveaux data centers. Mais ce rapprochement a inquiété, notamment du côté d’Arm, fournisseur actuel des CPU de Nvidia, et de TSMC, son partenaire historique pour la production de puces.

Huang a clarifié plusieurs points. Il a d’abord réfuté l’idée d’un accord imposé par la Maison Blanche, précisant que les discussions avaient commencé il y a près d’un an avec Lip-Bu Tan, qu’il qualifie d’un “ami de longue date”. Ensuite, il a affirmé que l’annonce ne marquait aucun changement vis-à-vis de TSMC :

“Nous avons toujours évalué la technologie de fonderie d’Intel et nous allons continuer à le faire, mais cette annonce aujourd’hui est clairement axée sur ces processeurs personnalisés.”

Concernant Arm, le PDG a été catégorique : l’accord avec Intel n’aura “aucun” impact sur la relation commerciale actuelle.

Enfin, Huang a souligné que cette collaboration reposera sur le processus de packaging d’Intel, étape finale qui consiste à assembler plusieurs composants (HBM, GPU, etc.) pour constituer une carte graphique complète. Jusqu’ici, Nvidia s’appuyait largement sur TSMC pour cette phase.