Kansai Electric Power reprendra en novembre les études de faisabilité pour la construction d’une nouvelle unité sur le site nucléaire de Mihama, dans l’ouest du Japon, après leur interruption consécutive à la catastrophe de Fukushima.
L’annonce du redémarrage de ces études, initialement faite en juillet, marque la première initiative concrète du Japon en faveur de la construction d’un nouveau réacteur depuis l’accident survenu à la centrale de Fukushima Daiichi, exploitée par Tokyo Electric Power, à la suite du Grand séisme de l’Est du Japon en mars 2011.
Selon l’entreprise, les études, qui devraient se poursuivre jusqu’en 2030, débuteront par des analyses géologiques approfondies à l’intérieur et à l’extérieur du site afin d’identifier les zones les plus adaptées, avant de procéder à des évaluations de la topographie et des conditions du sol.
Kansai Electric a précisé qu’elle examinera ensuite les résultats de ces études à la lumière du développement de réacteurs à eau légère de nouvelle génération, des politiques réglementaires et de l’environnement économique avant de prendre une décision sur la construction d’une nouvelle unité.
Les premières études pour un réacteur de remplacement à Mihama avaient débuté fin 2010, mais avaient été suspendues après la catastrophe de Fukushima. Ce nouveau cycle d’analyses sera plus exhaustif afin de répondre aux normes de sécurité renforcées introduites après l’accident, a indiqué un porte-parole de la société.
Sur le site de Mihama, dans la préfecture de Fukui, les unités n°1 et n°2 sont en cours de démantèlement, laissant le réacteur n°3 comme unique unité en exploitation.
Depuis 2022, Mitsubishi Heavy Industries et quatre compagnies d’électricité, dont Kansai Electric, collaborent au développement d’un réacteur de nouvelle génération. Kyushu Electric Power, Shikoku Electric Power et Hokkaido Electric Power font également partie du consortium chargé de concevoir le réacteur à eau légère avancé de 1,2 gigawatt, baptisé « SRZ-1200 ».



















