Le fabricant américain de semi-conducteurs Qualcomm a admis ne pas avoir informé les autorités chinoises lors de la finalisation de son acquisition de l'entreprise israélienne Autotalks en juin, a déclaré dimanche le régulateur du marché chinois.
Cette révélation intervient deux jours après l'ouverture par la Chine d'une enquête antitrust visant Qualcomm, afin de déterminer si le groupe américain a enfreint la législation antimonopole du pays en omettant de déclarer certains aspects de l'acquisition du concepteur de puces israélien.
Qualcomm n'a pas réagi dans l'immédiat à la demande de commentaire de Reuters.
L'Administration d'État pour la régulation du marché (SAMR) de Chine a indiqué avoir informé Qualcomm en mars 2024 que l'opération nécessitait l'approbation du régulateur. La société américaine avait alors notifié à la SAMR, au cours du même mois, qu'elle ne poursuivrait pas la démarche.
Cependant, Qualcomm a finalisé l'acquisition en juin de cette année sans en avertir l'autorité, a précisé le régulateur, ajoutant que Qualcomm « a reconnu les faits susmentionnés », ce qui a conduit Pékin à lancer l'enquête antitrust.
Vendredi, le cours de l'action Qualcomm a chuté de plus de 5 % après que le président américain Donald Trump a menacé d'augmenter les droits de douane contre la Chine et d'annuler une rencontre prévue avec le président Xi Jinping.



















